Les élections grecques et la possibilité d’un gouvernement Syriza
Après la tentative avortée du Premier ministre Andonis Samaras de désigner son candidat Stavros Dimas à la présidence, en trois votes successifs au Parlement, le gouvernement a été contraint d'anticiper les élections.Dans ce contexte, l'enjeu en Grèce dépasse largement les frontières de la péninsule hellénique. La défaite des partis du Mémorandum, la victoire de la gauche grecque et la formation d'un gouvernement qui s’oppose à la Troïka seraient une victoire pour tous les travailleurs européens, leur montrerait à tous qu’il est possible de vaincre la Troïka, et ouvrirait un espace beaucoup plus favorable pour la résistance aux ajustements.
Cette possibilité existe. Mais il y a deux obstacles majeurs à surmonter avant que cela ne devienne réalité : Syriza doit encore consolider sa majorité aux élections ; et, non moins important, en cas de victoire électorale, dans quelle mesure Syriza serait-elle prête à résister aux pressions de l'impérialisme européen et américain pour arrêter la catastrophe sociale en Grèce ?
Lire un article de Corriente Roja, la section espagnole de la LIT-QI, sur ce thème.