Le débat sur la nature du fascisme est malheureusement d’une grande actualité. Partout en Europe et dans le monde, de nouvelles organisations et de nouveaux groupes fascistes se répandent et s’enracinent de plus en plus. S’appuyant sur la crise économique et la misère des masses, ils promeuvent la xénophobie et la haine raciale, tout en mettant en œuvre la violence de bandes armées.(1). La presse et les médias exploitent ces phénomènes.
Rassemblements de masse en Allemagne contre l’extrême droite
Article écrit par des militants de la LIT-QI en Allemagne, le 24 janvier 2024
Au cours du week-end des 20 et 21 janvier, des rassemblements de masse contre l'extrême droite ont eu lieu dans de nombreuses villes d'Allemagne. On estime à 45 000 le nombre de participants à Brême, à 35 000 à Hanovre et à un nombre similaire dans plusieurs autres villes, comme Berlin et Hambourg. Certains rassemblements ont même dû être rapidement annulés en raison des débordements. Ces manifestations ont été convoquées par des "plates-formes citoyennes" auxquelles se sont joints par la suite des partis officiels, des syndicats et diverses associations et groupements. Nous pensons qu'il est indispensable de commencer à faire le bilan de ces événements afin de tirer quelques conclusions pour pouvoir envisager les perspectives et la poursuite de ces mouvements. Dans cet article, nous tenterons de répondre à certaines de ces questions.
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Vive la journée de lutte du 29 mai ! Unifions nos luttes vers une grève générale européenne !
Si la pandémie a bien démontré une chose, c’est bien l’incapacité totale du système capitaliste à faire face à une pandémie qu’il a lui-même engendrée. Une pandémie qui s’ajoute à une profonde crise économique et qui l’aggrave dramatiquement.
Déclaration commune de la Ligue Communiste des Travailleurs et de la International Socialist League, sections de la LIT-QI en Belgique et au Royaume-Uni
27 mai 2021
La pandémie de Covid est utilisée pour promouvoir les intérêts des conglomérats internationaux de la santé des États-Unis, de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Ces entreprises jouent un rôle croissant dans les systèmes de santé publique. Leur critère de réussite ne réside pas dans la fourniture de soins de santé, mais dans les affaires et le profit. Dans le monde entier, les systèmes de soins détruits par des années de politiques néolibérales se sont retrouvés à bout de ressources, matérielles et humaines. Seulement pour le secteur infirmier, il manque en Grande-Bretagne plus de 40.000 personnes, 5.000 en Belgique et 100.000 en France ! Les salaires sont bas, les heures de travail s’allongent et les conditions de travail sont fortement dégradées. Aujourd'hui, le système de santé publique est menacé de destruction par l'ouverture des services de santé aux multinationales.






