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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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Les médias ont beaucoup parlé des scandales à répétition chez bpost. Que  ce soit dans le scandale de l’attribution des marchés publics ou de la rémunération de « détachés » de l’entreprise auprès de la ministre des entreprises publiques, bpost montre que malgré ses 51% de participation de l’Etat, c’est bien une entreprise privée cotée en bourse, pour qui tous les coups sont permis pour s’approprier des contrats. Une entreprise qui paye des salaires du niveau d’un cabinet ministériel alors que ses travailleurs sont payés une misère…

 

Ce premier mai nous célébrons la journée internationale de lutte de toute notre classe. Nous célébrons toutes nos luttes : celles pour améliorer nos conditions de vie, celles pour changer ce système capitaliste qui nous impose, via ses gouvernements, des plans d’exploitation de plus en plus durs, au nom de leurs maudits profits. Car il n’y a que cela qui les intéresse, peu importe que cela tue des millions de personne, provoque des pandémies, des guerres, ou détruise notre planète. (...)

 

Lisez la suite de notre déclaration dans notre journal.

 

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Sommaire: 

 

Vive le 1er Mai de lutte ! Unité des luttes !

2 grèves chez bpost : 2 méthodes, 2 résultats…

Agression fasciste à la manifestation contre les violences machistes

Selon les communiqués syndicaux au lendemain de la grève, il s’agirait d’une victoire: la grève, « largement suivie », aurait été un « succès ». Mais au final, à part de petites mesures, nous n’avons rien gagné qui change réellement notre quotidien. Si c’était le cas, cela devrait avoir fait changer l’orientation du gouvernement. S’il n’y a pas eu d’impact significatif, c’est parce que, comme le dit la presse, le pays était « au ralenti », pas à l’arrêt. Les transports publics fonctionnaient grâce au service minimum et de nombreuses entreprises tournaient au ralenti, mais profitaient de la peur des travailleurs de perdre leur emploi pour assurer la production.

Terwijl wij ons afvragen hoe we onze rekeningen gaan betalen, nemen de regeringspartijen maatregelen die de bazen leuk vinden. En hun federatie, de VBO, heeft de mond vol inzake "goed nieuws": verlaging van de norm voor zondheidszorg, aanval op deeltijdwerk, langdurige zieken weer aan het werk zetten, verhoging van het budget voor de militaire industrie, enz. Alle partijen zijn het erover eens dat het erom gaat "de koopkracht van de huishoudens en het concurrentievermogen van bedrijven" te verbeteren, terwijl ze tegelijkertijd klagen dat "de loonkosten het concurrentievermogen bedreigen...". Het is het één of het ander. Staan ze aan de kant van de arbeiders of van de bazen?

Voor gans onze klasse wordt de situatie met de dag slechter, en zelfs door de indexering kunnen de lonen niet worden bijgehouden. Energie is duur, en de olieprijs, de belangrijkste factor in deze stijging, wordt sinds 2015 niet meer opgenomen in de berekening van de index.

Pendant que nous nous demandons comment nous allons payer nos factures, les partis du gouvernement prennent des mesures qui réjouissent les patrons. Et leur fédération, la FEB, à de quoi parler « d’éclaircies » : diminution de la norme des soins de santé, attaques des temps partiels, remise au travail des malades de longue durée, augmentation du budget pour l’industrie militaire, etc.  Tous les partis se disent d'accord sur le fait qu'il s'agit d'améliorer « le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises », alors qu'en même temps ils se plaignent que « le coût salarial menace la compétitivité... ». C'est l'un ou l'autre. Sont-ils du côté des travailleurs ou des patrons ?

Pour l’ensemble de notre classe, la situation s’aggrave de jour en jour et même l’indexation ne permet pas aux salaires de suivre. L'énergie est chère, et le prix du pétrole, principal facteur de cette hausse, n'est plus pris en compte dans le calcul de l'index depuis 2015.