Pendant des mois, le thème « communautaire » a occupé la Une des journaux. On parle de séparer la sécurité sociale, et même les chemins de fer, selon une frontière linguistique. On discute de l’avenir de Bruxelles. Mais personne ne parle de séparer l'armée, même pas les plus furieux adeptes du « België barst ». La raison est simplement qu'il y a des devoirs à accomplir qui se trouvent bien au-dessus de la mêlée : honorer les engagements de notre pays dans la « communauté internationale », c'est-à-dire l'impérialisme, pour sauvegarder les intérêts suprêmes du capital et collaborer à la répression des peuples qui ne s'y soumettent pas assez docilement.
La Belgique participe aux guerres de l'impérialisme.
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En septembre, le gouvernement belge va engager 4 chasseurs F-16 à Kandahar et une centaine de soldats supplémentaires vont rejoindront les 375 militaires belges déjà présents en Afghanistan au sein de l’ISAF, la mission de l’OTAN. Le coût de la présence belge est, rien que pour 2008, de 30 millions d’euros ! La mission des F-16 sera de fournir un appui aérien aux troupes qui, nous dit-on, «
sécurisent et reconstruisent le pays » et luttent contre les Talibans, ces «
terroristes qui menacent la démocratie ».
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Les principaux responsables politiques continuent leur effet d’annonce sur l’instabilité du futur gouvernement. La NVA, qui n’y participera pas, menace l’arithmétique d’une majorité libérale / sociale-démocrate. Que faire ? Convoquer des élections anticipées ? Faire entrer les écologistes au gouvernement ?
Pendant qu’ils discutent, nous, les travailleurs, du Nord et du Sud du pays, nous subissons toujours le chômage, des emplois de plus en plus précaires et, bien sûr, l’augmentation du coût de la vie.
Lire la suite : Pas d'argent pour la guerre. Augmentez nos salaires !