Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
Avec la pandémie de COVID-19 et la récession mondiale, le capitalisme accentue fortement les éléments de barbarie dans le monde. Les chiffres réels de la pandémie - et non les mensonges répandus par les gouvernements - indiquent déjà plus de cent millions de personnes infectées et plus de deux millions de morts. C'est l'une des pires pandémies de l'histoire, qui dure depuis six mois, toujours sans remède ni vaccin. La récession mondiale entraîne la faim et des centaines de millions de chômeurs.
Lire la suite : Programme d'urgence contre la pandémie et la crise économique
Ligue Internationale des Travailleurs - LIT-QI
Des centaines de milliers de morts, des dizaines de millions de personnes infectées par le coronavirus. Des centaines de millions de chômeurs à cause de la récession mondiale. Les travailleurs subissent actuellement l'une des plus grandes attaques de l'histoire.
Ce n'est pas par hasard, et cela ne vient pas de la nature. C'est le capitalisme qui tue par le Covid-19. Le capitalisme détruit la nature, amène la faim, la misère et le chômage avec ses crises économiques.
La réalité vécue dans les quartiers pauvres ressemble aux conséquences d'une guerre. La mort hante silencieusement les maisons des travailleurs. La faim se propage rapidement dans les quartiers populaires. Un génocide brutal est en train de s'opérer.
Le 1er mai n'a jamais été un jour de fraternisation entre les travailleurs et la bourgeoisie. Ce fut toujours un jour de lutte, qui fait partie de la mémoire du mouvement syndical mondial pour la mort d'ouvriers lors d'une grève aux États-Unis en 1886. En ce 1er mai, il ne sera pas possible de se rassembler dans la rue, en raison du risque de contagion. Mais notre cri de guerre contre le capital n’en sera pas moindre : nous voulons appeler les travailleurs du monde entier à se révolter contre le capitalisme.
Lire la suite : 1er mai : le capitalisme tue ! Mort au capitalisme !
Le monde est menacé par la pandémie de coronavirus, qui pourrait répéter le drame des millions de morts de la grippe espagnole de 1918, une menace contre l’humanité, qui comprend également une nouvelle récession mondiale qui peut avoir la gravité de la récession de 1929.
Manifestation en Iran après l'attaque étasunienne à Bagdad. AFP
Le Pentagone a confirmé que l'armée étasunienne est responsable, sur ordre du président Donald Trump, d'une attaque de drones sur l'aéroport de Bagdad, qui a tué le général Qasem Soleimani. C'est le commandant de la force d'élite Al Qods, des Gardiens de la révolution iranienne, chargée des opérations de ce pays à l'étranger.
Soleimani est un des hommes forts du noyau du pouvoir du régime des ayatollahs. Il a donné forme aux renseignements et à l'armée iraniens au cours des deux dernières décennies. Certains analystes le considèrent même comme la personne la plus puissante du pays après le Guide suprême, Ali Khamenei. Sa mort serait un coup dur pour Téhéran.
Lire la suite : Nous rejetons l'attaque étasunienne et l'assassinat du général iranien.
28 décembre 2018
Daniel Sugasti
Il est hors de doute que 2018 fut une année sous haute tension. L’impérialisme et les bourgeoisies nationales n’ont pas cessé leurs attaques et ont maintenu sans relâche leur intention de faire payer par la classe ouvrière et les peuples exploités du monde la crise économique qu’ils ont générée.1
Cela fait plus de dix ans que le monde traverse une crise économique qui se traduit par une courbe descendante du système capitaliste dans son ensemble. C'est-à-dire que, malgré l’existence de récupérations faibles et éphémères dans l'un ou l'autre pays ou région, la tendance générale est que la crise s'approfondit, ce qui ne peut se traduire qu'en davantage de chômage, de misère, de crises migratoires, de guerres régionales, d'attaques frontales des gouvernements contre les droits historiques acquis par notre classe, etc. Bref, plus d'exploitation et de dégradation de nos conditions de vie.2