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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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Répression au Paraguay de LugoLes élections du 20 avril 2008 au Paraguay avaient donné la victoire à la coalition de l'ancien évêque catholique Fernando Lugo, une alliance de front populaire soutenue par toute la gauche, sauf le Parti des Travailleurs (PT), la section paraguayenne de la LIT-QI. A ce moment, ce parti disait : « Il est impossible que Lugo fasse une réforme agraire radicale ou qu'il mette en oeuvre un plan économique au service des travailleurs, en ayant comme colonne vertébrale de son gouvernement le PLRA et d'autres secteurs des classes possédantes. »[1] Il n'a fallu que quelques mois pour que le nouveau gouvernement montre sa face réelle, celle de la répression et la persécution des travailleurs et des paysans.

Une renaissance des luttes en Californie

Après une introduction plus générale sur les luttes aux Etats-Unis et les limites imposées par la bureaucratie syndicale, une camarade de la LIT-QI dans ce pays nous trace un panorama des luttes récentes d'un secteur d'avant-garde.

Une attaque militaire du gouvernement d'Uribe,
laquais de l'impérialisme

Le samedi 1er mars, le gouvernement colombien d'Álvaro Uribe, directement soutenu et orienté par les Etats-Unis, a envahi l'Equateur dans une opération militaire pour assassiner Raúl Reyes, le numéro 2 du secrétariat des Forces Révolutionnaires de la Colombie (FARC). Reyes et 16 guérilleros ont été bombardés par l'aviation colombienne lorsqu'ils dormaient. Cette attaque a été suivie par une invasion terrestre qui a finalement abouti à l'assassinat des survivants.

Le 6 mars: solidarité avec la résistance du peuple colombien contre la barbarie paramilitaire et les crimes d'Etat

Ces dernières semaines, la Colombie a fait la Une des principaux médias de la planète. Dépassant le cadre de l'information routinière sur le conflit armé et le trafic de drogue, cette fois-ci l'attention s'est centrée sur les conditions de détention dramatiques de centaines de personnes séquestrées, sur la libération de certaines d'entre elles et sur la très importante manifestation politique du 4 février contre les FARC, qui sont responsables de ces rétentions. Cette manifestation a constitué, dans les faits, un soutien de masse à la politique de guerre contre l'insurrection militaire, appelée Sécurité Démocratique et menée par le président Alvaro Uribe Velez.

La visite du Roi Philippe en République Démocratique du Congo (RDC), ancienne colonie de la Belgique, a été saluée unanimement par la majorité de la presse belge comme une visite réussie, comme un pas en avant dans une relation harmonieuse entre les 2 pays. Certains épinglaient, à juste titre, que le roi n’avait formulé aucune excuse pour le passé colonial, et avait seulement exprimé des regrets. Mais le véritable objectif de la visite n’était pas là. Il s’agissait, comme pour toutes les visites d’un membre de la famille royale belge dans le monde, de consolider avant tout les rapports diplomatiques et économiques. Lesquels sont, dans ce cas-ci, fortement emprunts de néo-colonialisme.

Joe-Yves Salankang et Matthieu Lallemand