Corriente Roja (État espagnol)
Ligue Communiste des Travailleurs (Belgique)
Octobre 2022
Le continent africain évoque dans le monde occidental l'idée d'esclavage des Noirs et de colonisation. Mais si la colonisation est considérée comme une chose du passé,[1] aujourd'hui encore la RASD est une colonie du Maroc. Et les migrants venant d'Afrique, traités par la presse comme une « catastrophe » et qualifiés d'« illégaux », constituent une main-d'œuvre moins chère que les esclaves.[2]
L’état espagnol compte une importante communauté de ces migrants, tant du Maroc que de la RASD, et le travailleur sahraoui voit le Marocain comme son ennemi, tandis que le marocain voit le Sahraoui comme un concurrent gênant.
D'autre part, la bourgeoisie espagnole partage avec Rabat le pillage colonial en Afrique du Nord-Ouest, tout en respectant les « intérêts historiques » de la France dans la région, ainsi que les prétentions d'autres pays européens.
Qui plus est, le 11 décembre 2020, Trump a reconnu le « droit » de Rabat de maintenir une colonie sur le continent africain, en échange de la reconnaissance marocaine de l'État d'Israël.
Nous souhaitons apporter quelques éléments concernant une lutte anticoloniale longue d'un demi-siècle, et toujours d'actualité.
1. Un peu d'histoire
Les peuples à l'ouest de l'Algérie ont résisté victorieusement à l'occupation ottomane pendant des siècles, mais au début du 20e siècle, ils ont dû subir la colonisation chrétienne-européenne, à laquelle, en 1904, Maal-'Aynayn, un leader sahraoui,[3] a déclaré le Jihad (guerre sainte). La même année de 1904, la France et l'Empire espagnol en déclin ont fixé le parallèle 27°40' N comme ligne de démarcation entre leurs revendications respectives.[4] Au début de la Grande Guerre, les Berbères au nord étaient sous protectorat français et les Sahraouis au sud sous protectorat espagnol.
Après la guerre, en 1924, la dictature espagnole de Primo de Rivera a réuni deux colonies, Saguia el Hamra et Rio de Oro, pour former le Sahara espagnol entre deux lignes tracées par les Européens sur la carte de l'Afrique : la ligne de 1904, et une autre, tracée en 1885 à Berlin sur le parallèle 20°46' N. Le territoire serait considéré comme une province en plus de l'État.
Après la seconde guerre mondiale, en mars 1956, la lutte de libération nationale des Berbères du Maroc réussit à mettre fin à l'occupation française, et l'indépendance met à l'ordre du jour l'autorité sur les terres sahraouies. En février 1958, le général Franco peut compter sur des troupes françaises pour maintenir l'occupation du Sahara espagnol. Et en avril, le nouveau roi Mohammed V du Maroc se met d'accord avec la dictature franquiste pour maintenir le parallèle tracé en 1904 comme frontière entre les deux.
En 1966, les peuples situés au sud de la frontière reprennent la bannière de Maal-'Aynayn, sous la direction de Muhammad Bassiri. A l'occasion d'une manifestation pacifique, le 17 juin 1970 à Zemia, le colonisateur envoie la Légion espagnole pour réprimer ; celle-ci tue des manifestants et capture Bassiri, qui « disparaît ». L'Intifada Zemia a mis fin aux illusions pacifistes.
En décembre 1970, l'ONU reproche à l'État espagnol de ne pas avoir progressé vers l'indépendance du Sahara, déplore le « bain de sang » et demande qu'un référendum d'autodétermination soit organisé sous sa supervision, en consultation avec le Maroc et la Mauritanie. Madrid refuse, et le 10 mai 1973, les survivants de l'Intifada Zemia créent un Front populaire de libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro, le Front Polisario. Dix jours plus tard, son Armée populaire de libération sahraoui (ELPS) lance une première attaque, et au copieux butin en armes s'ajoute la désertion de nombreux soldats africains recrutés dans les Troupes nomades du colonisateur.
Face à cette lutte du peuple sahraoui, l'état espagnol annonce qu'il organisera le référendum en 1975 et elle décide de laisser le conflit entre les mains du Maroc. Mais celui-ci a vite fait de revendiquer des prétendus « droits » historiques.[5] En avril 1975, profitant de la situation terminale du régime franquiste, Hassan II annonce une Marche verte « pacifique », traversant la frontière tracée en 1904. Et la France laisse faire. Le 14 novembre, le roi Juan Carlos, sur le point de monter sur le trône après la mort de Franco, signe l'abandon de son « protectorat » en faveur du Maroc et de la Mauritanie. Et en février 1976, les trois informent l'ONU, sans que personne ne prenne la peine de consulter la population locale.
Le Front Polisario, gouvernement de facto du territoire, proclame immédiatement l'indépendance sous le nom de République arabe sahraouie démocratique (RASD), revendiquant la ligne frontalière de 1904 comme frontière nord et établissant sa capitale à Laâyoune,[6] à 50 km plus au sud et à 28 km de la côte atlantique. Il obtient la reconnaissance de l'Algérie et de Moscou. En août 1979, la Mauritanie signe un cessez-le-feu et reconnaît également la souveraineté de la RASD, une première victoire pour le Front Polisario. Peu après, le Maroc occupe un « triangle utile » au sud de la frontière, dans la partie la plus appropriée pour l'exploitation des richesses de la région, y compris le territoire que la Mauritanie avait abandonné.
En 1985, la RASD est devenue membre de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), ce qui a conduit le Maroc à se retirer de cette organisation.
2. La RASD colonisée par le Maroc
Le roi Hassan II étend alors l'occupation de la RASD par des moyens militaires, en déplaçant progressivement un Mur de Sable qui, en avril 1987, atteint 2700 km, laissant 20% du pays, à l'est, occupé par ce qu'il appelle les « rebelles ». Dans le sud de la RASD, il restait une zone démilitarisée d'environ 5 km de large, à la frontière avec la Mauritanie, qui permettait au Front Polisario d'accéder à l'océan. Le gouvernement de la RASD doit se réfugier dans un camp à Tindouf, à 400 km à l'est de sa capitale, en territoire algérien, où plus de 170 000 réfugiés se sont accumulés ces dernières années, fuyant la fureur de la répression marocaine.[7]
En 1991, la confrontation militaire est mise en veilleuse, avec le déploiement des Casques bleus de l'ONU (Minurso), censés organiser le référendum. Mais cette Minurso laisse à Sa Majesté Hassan II les mains libres pour réprimer le peuple sahraoui et piller les richesses naturelles du pays.
Et en 2007, le Maroc propose un régime d'« autonomie » au sein de l'État marocain pour l'ancien Sahara espagnol, rebaptisé Sahara occidental. En 2009, dans un discours commémorant le 34e anniversaire de la Marche verte, Mohamed VI déclare que toute personne qui n'est pas patriote (soutenant la politique de colonisation) est un traître. Désormais, la presse et les cartes impérialistes utilisent le terme Sahara occidental pour désigner la RASD, quand elles ne la présentent pas directement comme faisant partie du Maroc.[8] Et sur ce territoire, 20% sont considérés comme « contestés par un groupe rebelle ».
En 2017, les autorités marocaines ont commencé à construire une route à partir de Guerguerat, à 11 km au nord de la frontière sud de la RASD et à 5 km de l'océan, avec l'intention déclarée de traverser l'étroite bande démilitarisée du sud de la RASD jusqu'en Mauritanie, au service de leur commerce lucratif : un « corridor de pillage ».[9]
La RASD a des ambassades dans 18 États.
3. Le printemps sahraoui
Le samedi 10 octobre 2020, dix ans après le Printemps nord-africain,[10] des militants sahraouis installent un camp de protestation à Agdaym Izik (alias Gdeim Izik), à quelque 16 km au sud-est de la capitale Laâyoune, qui, en quelques jours, compte plusieurs dizaines de milliers de personnes. Et le mardi 21, une manifestation d'une cinquantaine de civils sahraouis bloque la circulation à Guerguerat sur la route en construction. Le samedi 31, le Conseil de sécurité de l'ONU renouvelle une nouvelle fois le mandat de la Minurso, sans même mentionner le référendum.
Le 13 novembre 2020, l'armée marocaine rompt le cessez-le-feu de 1991 à Guerguerat, et la mobilisation anticoloniale s'étend à l'ouest du Mur de sable, dans plusieurs quartiers de Laâyoune et Dakhla, en solidarité avec le blocus de Guerguerat.[11] Le lendemain, le président de la RASD, Brahim Gali, n'a d'autre choix que de prendre acte officiellement de la rupture du cessez-le-feu de 1991. La RASD est en guerre contre le royaume du Maroc.[12] Sur les 85 États qui avaient reconnu la souveraineté du pays jusqu'alors, 45 retirent ou gèlent leur reconnaissance.
En décembre 2020, grâce à l'arrogance de Trump, le parallèle entre la lutte pour une Palestine « du fleuve à la mer » et celle du peuple Hassani pour sa terre ancestrale « jusqu'à l'océan » est devenu évident. (Lire: L'accord Maroc - Israël : un accord contre les peuples)
En mars 2022, le gouvernement de coalition espagnol de Pedro Sanchez, rompant avec une politique de neutralité formelle maintenue depuis 47 ans, fait savoir au roi Mohammed VI qu'il « considère l'initiative marocaine d'autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre ce différend ».[13] Cela a incité 7 000 manifestants à Madrid, le samedi 22 mars 2022, à soutenir la cause du peuple sahraoui et à traiter Sanchez de « traître ». La nouvelle ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a déclaré le 20 octobre dernier lors d'une visite au Maroc qu'elle « considère le plan d'autonomie, présenté en 2007, comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptable pour les parties ». [14]
4. Le Maroc au service du pillage de l'Afrique par les entreprises espagnoles et d'autres puissances.
Depuis 2000, le Maroc bénéficie de facilités commerciales avec l'UE.[15] Cela exclut explicitement les produits originaires de la colonie ou destinés à elle. Mais cette formalité n'empêche pas les entreprises européennes les espagnoles en premier lieu [16] de faire de plantureuses affaires, comptant sur la bienveillance de Sa Majesté Mohammed pour ne pas s'embarrasser d'une ligne tracée en 1904.
Déjà en leur temps, les protectorats français et espagnols n'ont pas manqué de drainer les richesses naturelles de l'Afrique du Nord-Ouest. En 1920, la France crée l'Office Chérifien des Phosphates, qui deviendra l'un des premiers exportateurs mondiaux de phosphate et dérivés,[17] et la holding Omnium Nord-Africain (ONA - 1934) pour organiser le pillage des minerais de cuivre et de cobalt.
L'état espagnol, quant à lui, s'intéresse alors principalement aux richesses halieutiques des côtes atlantiques. Dans l'accord de pêche que le Maroc a conclu avec l'UE depuis 2006, le dénommé territoire du Sahara occidental est explicitement exclu, une clause confirmée en 2016 par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). Mais les eaux autour de la RASD sont parmi les plus riches au monde en termes d'espèces comestibles. Le Maroc exporte plus de 100 000 tonnes de poisson par an (d'une valeur de 1,6 milliard d'euros) vers son voisin au nord de Gibraltar. Le poulpe provient à 95% de Dakhla et les sardines à 75% de Laâyoune, deux villes de la RASD. Mais officiellement, le produit provient d'Agadir, un port situé à quelque 300 km au nord de la frontière.[18]
Au cours des dernières décennies, l'industrie touristique florissante des îles Canaries a valorisé une autre ressource à piller. Le sable, qui a été pendant des millénaires une barrière séparant l'Afrique subsaharienne des « civilisations » européennes, est devenu une matière première exportable utilisée pour la construction (béton) et le remplissage des plages. Depuis le milieu du siècle dernier, des navires de la société irlandaise Galway Marine arrivent sur ces îles pour transformer des plages de galets en stations balnéaires attrayantes, exploitées par le groupe d'entreprises italien ANFI, avec du sable blond provenant de la RASD. Entre 2012 et 2017, au moins 75 000 tonnes de sable ont été transférées du port de Laâyoune vers ces plages. Un arrêt de la Cour de justice de l'UE (CJUE) a déclaré ce commerce illégal. Mais c'est parce qu'un marin indiscret a révélé la véritable origine de certains navires, qui étaient enregistrés à la douane comme venant d'Agadir.
Les compagnies pétrolières Repsol – qui compte Blackrock parmi ses actionnaires - et Cepsa sont responsables de la quasi-totalité du carburant distribué dans les stations-service de la zone occupée, grâce à la complicité d'une entreprise sahraouie qui soutient l'occupation.
Le Maroc est l'un des principaux clients de l'industrie espagnole de l'armement. Entre 2013 et 2020, elle a importé des équipements pour une valeur de plus de 500 millions d'euros, dont une partie importante est utilisée dans le territoire occupé.
Indra Sistemas S.A., une multinationale espagnole, a conclu un contrat de 6,3 millions d'euros avec le gouvernement marocain en 2019 pour étendre son réseau de surveillance par satellite, qui comprend les villes occupées de Laâyoune, Smara et Dakhla.
L'Allemagne et le Royaume-Uni en profitent également. Siemens Windpower, qui a racheté en 2016 l'entreprise basque Gamesa, formant ainsi l'entreprise allemande Siemens-Gamesa, fait partie d'un projet de 2,8 milliards d'euros visant à construire cinq grands parcs éoliens au Maroc. Deux d'entre eux sont dans la colonie occupée. Et c'est la société Windhoist d'Irvine (Royaume-Uni) qui a vendu les parcs éoliens à Siemens-Gamesa.
Entre 2017 et 2019, les entreprises allemandes ont importé pour 40 millions d'euros de farine de poisson en provenance « du Maroc », dont 53 % provenaient en fait de la RASD.[19]
Cairn Energy, d’Édimbourg (Royaume-Uni), a été l'une des premières sociétés à effectuer des forages pétroliers exploratoires dans les eaux territoriales de la RASD, et la société San Leon, basée à Londres, a effectué des forages terrestres dans le pays.[20]
En mars 2015, le Royaume-Uni a été accusé d'importer des produits agricoles et halieutiques de la RASD, mais avec le Brexit, on ne sait pas si l'administration de Boris Johnson inclura cette question dans tout nouvel accord commercial avec Rabat.[21]
Nous avons vu que Trump a réussi à « rapprocher le Maroc » d'Israël. En novembre 2021, le Maroc a acheté pour 20 millions de dollars de drones kamikazes israéliens pour bombarder ses « sujets rebelles ». En juin 2022, les deux pays ont organisé « African Lion 2022 », des exercices militaires conjoints , où la technologie israélienne a été présentée. Et le 19 septembre de la même année, le chef d'état-major de l'armée israélienne, fier d'être « né au Maroc », est arrivé à Rabat pour consolider un « partenariat stratégique » entre les deux pays.[22]
5. Notre politique : soutenir la lutte des peuples opprimés.
La perspective historique de l'Afrique méditerranéenne n'est pas celle d'un essaim de mini-États assujettis. Au contraire, nous sommes pour une libre fédération d'États socialistes. Et entre-temps, nous sommes inconditionnellement solidaires de la lutte de libération nationale anticoloniale de la RASD.
Abraham Serfaty, de la direction de l'Office Chérifien des Phosphates, a perdu son emploi en 1968 pour avoir manifesté sa solidarité avec les travailleurs en grève de l'entreprise. Emprisonné en 1974, sous les années de plomb de Hassan II, il a clamé lors de son procès en 1977 ce à quoi nous souscrivons fièrement :
Vive la République arabe sahraouie démocratique !
Vive la République marocaine démocratique et populaire !
Et nous y ajoutons :
Solidarité avec la lutte anticoloniale du peuple sahraoui !
Solidarité avec la lutte du Front Polisario pour la défense de la RASD
contre les attaques du Maroc et de ses complices !
Non à l'ingérence capitaliste de l'Occident et de la Chine sur le continent africain !
Vive la lutte des peuples africains contre les attaques de l'impérialisme !
_____________________
[1] En ce qui concerne les liens de la bourgeoisie belge avec son ancienne colonie au Congo, voir un commentaire sur un récent voyage du roi en RDC :
<https://litci.org/fr/une-visite-royale-regrettable/>.
[2] Voir une étude de la LCT de 2008, Les travailleurs sans-papiers, un maillon essentiel de l'exploitation capitaliste. <http://lct-cwb.be/images/pdfs/LCT/sanspapiers.pdf>
[3] Les Sahraouis trouvent leur origine dans les tribus Beni Hassan, habitants de la région depuis le 11e siècle, issus de migrations de l'actuel Yémen. Ils ont une langue arabe, le hassania, aujourd'hui également utilisée en Mauritanie, qui est totalement différente de la langue amazigh des Berbères.
[4] En 1912, la France laisse à la charge de Madrid le Cap Juby, une petite bande au nord du parallèle, ainsi que le Rif, une petite bande sur la côte méditerranéenne ; considérés comme « voisins » du territoire espagnol. Le Rif donnera naissance aux enclaves actuelles de Ceuta et Melilla.
[5] La revendication d'un Grand Maroc, fondé sur un empire chérifien qui avait vaincu les troupes de Soliman en 1558 et s'étendait jusqu'à l'actuel Sénégal, date des années 1930.
[6] El Aaiún en espagnol. C'était la capitale du Sahara espagnol.
[8] Google Maps marque le parallèle de la frontière de 1904 par une ligne pointillée en territoire marocain, donnant à la partie sud le nom utilisé par le colonisateur.
[9] Le "couloir du pillage" vers la Mauritanie, tel que nommé par Sidi Breika, le représentant du Front Polisario au Royaume-Uni. <https://democracyinafrica.org/british-corporate-plunder-helped-provoke-the-war-in-western-sahara/>
[10] Connu sous le nom de Printemps arabe, un terme qui réduit à tort le mouvement initié par l'immolation de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010 en Tunisie à des peuples dominés et acculturés par les Arabes de l'Empire ottoman. Il existe de nombreux Berbères, Nubiens et Sahraouis qui n'ont pas été « convertis », notamment en Afrique du Nord-Ouest mais aussi dans la Corne de l'Afrique.
[15] Avec l'entrée en vigueur d'un Accord d'Association avec l'Union européenne (AA), prévu à l'article 217 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
[16] Près de la moitié des entreprises espagnoles de l'Ibex 35 font des affaires au Maroc.
[17] Le Maroc est le plus grand dépositaire de phosphate, avec des réserves estimées à 50 milliards de tonnes, devant la Chine avec 3,1 milliards de tonnes, sur un total mondial de 68 millards. <https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_OCP>
[18] Une étude bien documentée sur le sujet, dont nous reproduisons les données, se trouve sur le site suivant <https://www.eldiario.es/catalunya/economia/arena-pescado-energias-renovables-armamento-intereses-grandes-empresas-espanolas-sahara-occidental_1_6480504.html>
[19] <https://wsrw.org/en/news/fishmeal-german-government-data-confirms-import-controversy>
[20] <https://democracyinafrica.org/british-corporate-plunder-helped-provoke-the-war-in-western-sahara/>
[21] Ibidem
[22] <https://www.bladi.net/comment-maroc-israel-renforcent-cooperation-militaire,96545.html>
<https://afrique.lalibre.be/69058/le-maroc-et-israel-sallient-dans-le-secteur-aeronautique/> (24.03.2022)