Pendant des mois, le thème « communautaire » a occupé la Une des journaux. On parle de séparer la sécurité sociale, et même les chemins de fer, selon une frontière linguistique. On discute de l’avenir de Bruxelles. Mais personne ne parle de séparer l'armée, même pas les plus furieux adeptes du « België barst ». La raison est simplement qu'il y a des devoirs à accomplir qui se trouvent bien au-dessus de la mêlée : honorer les engagements de notre pays dans la « communauté internationale », c'est-à-dire l'impérialisme, pour sauvegarder les intérêts suprêmes du capital et collaborer à la répression des peuples qui ne s'y soumettent pas assez docilement. La Belgique participe aux guerres de l'impérialisme.
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