La crise de l'économie mondiale
Le capitalisme entraîne le monde dans l'abîme. Seulement une Révolution Socialiste peut sauver l'humanité.
Vous connaissez l’histoire de « La crise » ? Elle débute au milieu des années 70’ mais l’action se concentre surtout ses deux dernières décennies. Elle commence ainsi : En ces temps difficiles,…On nous a raconté que les travailleurs étaient trop protégés, trop privilégiés…qu’il fallait être plus flexible, que mieux vaut un emploi précaire que pas d’emploi du tout. Et que si les profits explosent alors que les travailleurs rament, c’était normal parce qu’il faut diminuer les « coûts salariaux » pour être compétitif. On nous a raconté que les travailleurs ne travaillaient pas assez longtemps,…et que la solidarité entre les générations c’était que les vieux bossent dur et longtemps. Et que c’était normal de baisser les charges sociales sur les entreprises, de diminuer l’impôt sur les bénéfices parce qu’il fallait rester compétitif,
On nous a raconté que les travailleurs ne bossaient pas assez tout court…qu’il fallait flexibiliser le temps de travail, faire plus d’heures supplémentaires, et que l’Europe qui propose 65h hebdomadaires était après tout presque sociale…
On nous a raconté que les chômeurs ne cherchaient pas suffisamment du boulot, ou pas comme il faudrait, alors on a « coaché », activé, exclu… Mais c’était normal que des entreprises en pleine santé licencient parce qu’elles doivent être plus compétitives,
On nous a raconté que les fonctionnaires n’étaient pas assez performants…alors on a démantelé, ou privatisé les services publics. Mais c’était normal que des dirigeants d’entreprises publiques gagnent près de trois millions d’euros par an, parce qu’il faut bien s’aligner sur le privé pour lui ressembler.
On nous a raconté que les travailleurs qui se mettent en grève…ils abusent, prennent en otage, mettent en danger l’économie et l’emploi, qu’ils n’ont pas compris qu’on était tous dans le même bateau, patrons-travailleurs, et qu’il fallait ramer dur pour faire tourner la machine en ces temps difficiles ! Mais c’était normal que des « traders », des spéculateurs, des banquiers, des actionnaires s’en mettent pleins les poches, parce qu’ils prennent des risques après tout…
On nous a raconté que de toute façon il y avait des travailleurs moins chers ailleurs et qu’il fallait donc encore se serrer la ceinture,…
Mais on ne nous avait pas raconté la fin de l’histoire. Le bateau a chaviré. Ceux qui ont pris des « risques », ceux qui s’en sont mis plein les poches, ceux qui ont spéculé sur le dos des travailleurs et des ménages pauvres veulent qu’on se jette à l’eau pour les sauver.
Et pour cela ils nous racontent une nouvelle histoire : qu’il était inévitable d’utiliser massivement les fonds publics pour aider les plus grands voleurs de la planète, qu’il est nécessaire que les travailleurs fassent des concessions pour sauvegarder l’économie et l’emploi dans ce contexte difficile, qu’il est évident qu’il faudra des politiques d’austérité et qu’il ne restera plus grand chose pour aider le pouvoir d’achat des travailleurs et qu’il est bien entendu que les « partenaires sociaux » seront responsables dans leurs négociations…
Les temps seront très durs, nous-dit-on. Préparez-vous.
Préparons-nous en effet. Mais pour une autre histoire cette fois. Celle que nous voulons écrire. Celle qui nous permettra de sortir de ce système qui ne peut que nous mener à davantage de stress et de misère, et au sacrifice de nos vies et de notre planète sur l’autel du profit. Celle que les travailleurs décideront ensemble d’écrire pour que tous puissent accéder à une vie meilleure, sans chômage, sans exploitation, sans oppression.
On a voulu nous faire croire que le capitalisme avait gagné une fois pour toute, que c’était la « fin de l’histoire ». Mais l’histoire continue, avec nos luttes et celles à venir !
Voici une déclaration de la LIT-QI d'octobre 2008 sur la crise de l'économie mondiale :
