Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
4 janvier 2019
Une déclaration des organisations européennes de la Ligue Internationale des Travailleurs (LIT-QI)
28 décembre 2018
Daniel Sugasti
Il est hors de doute que 2018 fut une année sous haute tension. L’impérialisme et les bourgeoisies nationales n’ont pas cessé leurs attaques et ont maintenu sans relâche leur intention de faire payer par la classe ouvrière et les peuples exploités du monde la crise économique qu’ils ont générée.1
Cela fait plus de dix ans que le monde traverse une crise économique qui se traduit par une courbe descendante du système capitaliste dans son ensemble. C'est-à-dire que, malgré l’existence de récupérations faibles et éphémères dans l'un ou l'autre pays ou région, la tendance générale est que la crise s'approfondit, ce qui ne peut se traduire qu'en davantage de chômage, de misère, de crises migratoires, de guerres régionales, d'attaques frontales des gouvernements contre les droits historiques acquis par notre classe, etc. Bref, plus d'exploitation et de dégradation de nos conditions de vie.2
14 décembre 2018
C'est ce que scandaient en chœur des centaines de travailleurs des services publics en grève, le 8 novembre dernier devant le siège du PS.
En ce moment se développait déjà la grogne sur les réseaux sociaux en France concernant la taxe sur le diesel. Et à la veille de la grande mobilisation citoyenne du samedi 17 novembre, le mouvement déborde de la frontière en Wallonie.
Les élections sont passées et les nouveaux bourgmestres nommés, mais ce n'est pas le calme plat qui a suivi, dans l'attente du 26 mai 2019. Contre toute attente, ces dernières semaines, le mécontentement a gagné la rue.
Et l'odieuse politique xénophobe installée dans le gouvernement a ébranlé un peu la « stabilité » tant espérée des patrons.
Voir En Lutte, 112 (décembre 2018) :l'édito (p.2) et l'article Des élections à la rue... (p.6)
27 novembre 2018
Daniel Ruiz
Voici un lettre de notre camarade #DanielRuiz à l'occasion du sommet du G-20 à Buenos aires et de la Journée de mobilisation qui s'y oppose.
Les travailleurs, les pauvres, les commerçants et les jeunes n'ont rien à célébrer avec l'arrivée des exploiteurs et des oppresseurs du G20, du FMI et des multinationales.
Nous, les peuples pauvres du monde, devrons mettre fin une fois pour toutes à ce système qui nous condamne à la faim et à la misère par la cupidité capitaliste.
Cette semaine, personne ne doit rester chez lui, nous devons nous mobiliser, participer aux actions de répudiation, au contre-sommet, au sommet du peuple. Ce n'est que de cette façon que nous exprimerons notre rejet de tant de souffrances infligées à la famille ouvrière et populaire.
Nous devons chercher des alternatives, dans le domaine social, économique et étatique, et elles ne viendront que lorsque la richesse de notre salaire profitera à la population et à son développement, dans un système socialiste. Mais les capitalistes, leurs CEO's présidents, leurs forces armées et leurs juges ne l’accepteront pas. C’est pourquoi nous devons nous unir pour aller vers une nouvelle révolution et une indépendance dans nos pays, une révolution sociale à partir de la classe ouvrière et des pauvres. Ce n'est qu'ainsi que nous mettrons fin à tant d’oppression et d'exploitation des patrons.
Daniel Ruiz, Prison de Marcos Paz
27.11.2018
Voir aussi une déclaration de la LIT-QI à l'occasion du G-20.
25 novembre 2018
Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal furent assassinées pour avoir affronté la dictature de Trujillo en République dominicaine. Quarante ans plus tard, l'ONU a décrété cette date comme la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Loin de rester dans les almanachs et les universités, le 25 novembre est devenu une journée de lutte pour dénoncer ces violences et pour exiger des gouvernements et de la société des mesures concrètes pour garantir aux femmes une vie sans violence.
Lire notre tract.
02.10.2018
Le 12 septembre dernier été arrêté notre camarade Daniel Ruiz, dirigeant bien connu du syndicat des pétroliers à Chubut et dirigeant du PSTU et de la Ligue Internationale des Travailleurs. Cet outrage fait partie de la persécution dont est victime le PSTU en tant qu’organisation face à la cause engagée contre Sebastián Romero, persécuté politique de ce gouvernement pour avoir défendu les retraités lors de la journée du 18 décembre. Une fois de plus, le gouvernement national poursuit et arrête ceux qui combattent aux côtés des travailleurs et du peuple. Ce jour, notre camarade accompagnait la lutte héroïque des ouvriers du chantier naval de Rio Santiago dans la mobilisation et les actions menées contre l'ajustement de Macri et de Vidal.
Nous demandons à toutes les organisations sociales, syndicats, partis politiques et organisations de défense des droits de l'homme de dénoncer ce fait, et de se prononcer pour la liberation immédiate de Daniel Ruiz et en solidarité avec notre organisation. Vous pouvez manifester votre solidarité en envoyant un email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Merci d'envoyer une copie à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. et à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (voir modèle de motion ou de pétition)
Voici une lettre ouverte de Daniel, envoyée le 2 octobre 2018 de la Prison de Marcos Paz.
3 juillet 2018
Depuis décembre 2015, un gouvernement de droite, sous la présidence de Mauricio Macri, a succédé en Argentine aux 12 ans de règne de Nestor Kirchner, puis de sa femme, Cristina Kirchner. Des mesures du gouvernement Macri, qui visent à avancer davantage dans les plans d'austérité des Kirchner ont suscité une vague de mobilisations des travailleurs, en particulier contre les plans de réforme du système des pensions et de réforme de la loi du travail. Ces luttes se sont intensifiées en 2017, avec une première grève générale en avril.
Le 18 décembre 2017, la nouvelle loi des pensions devait être votée au Congrès .Une autre grève générale a alors eu lieu, et plus de 300 000 personnes, des cortèges de beaucoup d'usines, de syndicats, de partis, sont descendus dans la rue à Buenos Aires pour protester contre cette nouvelle loi. Le gouvernement Macri a répondu avec une répression acharnée. Plusieurs manifestants ont dû être hospitalisés, et il y a actuellement plus de 500 détenus, et plus de 60 déférés aux juges.
15 mai 2018