Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
6 décembre 2017
Hertz Dias (Secretaríat des Noirs du PSTU)
Américo Gomes (Instituto Latinoamericano de Estudios Socioeconómicos)
Le 17 novembre, la CNN a montré des commerçants achetant et vendant des migrants de l'Afrique de l'Ouest dans un marché en Libye. L'indignation était générale et les protestations se sont multipliées dans le monde : des milliers de gens ont manifesté contre l'esclavage dans plusieurs villes européennes, telles que Paris et Bruxelles, et les protestations ont atteint les terrains de football, où des joueurs africains ont manifesté.
6 décembre 2017
Donald Trump vient de clarifier la position réelle de l'impérialisme étasunien en déclarant effective la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'Etat sioniste et en annonçant qu'il y transférera l'ambassade des Etats-Unis. Confronté à une situation instable en politique intérieure des Etats-Unis, il a assumé, le 6 décembre dernier, une position qui pourrait déclencher une nouvelle vague de mobilisation en Palestine, au Moyen-Orient et dans le monde entier. Car cette position signifie la reconnaissance pour Israël du contrôle total de la Palestine ainsi que la perpétuation des Palestiniens en tant que peuple soumis à un régime d'apartheid colonial et raciste, et même l'exclusion de toute possibilité d'un accord sur la base des soi-disant « deux Etats », la position officielle de l'impérialisme, de l'ONU, et du Vatican jusqu'à présent. D'autre part, cette décision met fin au pitoyable « processus de paix » entamé par les dirigeants de l'OLP depuis les accords de 1993. Ce faisant, Trump remplit sa promesse de campagne envers le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a immédiatement salué cette décision comme une preuve que sa politique de nettoyage ethnique, de colonisation et de génocide à Gaza est soutenue par le principal impérialisme.
30 octobre 2017
Le 1er octobre dernier, lors d'un Referendum organisé par la Generalitat, le gouvernement de la Comunauté autonome de Catalogne, plus de 90 % du peuple catalan a répondu par le OUI à la question : « Voulez-vous que la Catalogne soit un Etat indépendant sous forme de République ? »Le Referendum avait été déclaré illégal par le gouvernement central de Mariano Rajoy, sur la base de l'article 155 de la Constitution, qui lui permet de prendre le contrôle d'une communauté autonome comme la Catalogne si celle-ci « manque à ses obligations ou atteinte gravement à l'intérêt général de l'Etat espagnol ».
Le 10 octobre, une majorité de membres du Parlement catalan signe alors une Déclaration qui proclame la création d'une République catalane comme Etat indépendant. Celle-ci est soumise au vote le 27, et Rajoy destitue alors le président Carles Puigdemont, le vice-président Oriol Junqueras et d'autres représentants du gouvernement catalan, et il convoque à de nouvelles élections catalanes pour le 21 décembre. Et le lundi 30 octobre, deux partis indépendantistes, PDeCAT (Partit Demòcrata Europeu Català – Parti démocrate européen catalan), de Puigdemont, et ERC (Esquerra Republicana de Catalunya – la Gauche républicaine de Catalogne), de Junqueras, décident de participer à ces élections.
Voici une déclaration de ce 30 octobre de Corrent Roig, la section de la LIT-QI en Espagne.
10 octobre 2017
Nous partageons l’opinion de nombreux travailleurs : « une grève d’un jour, ça ne sert à rien ! ». Effectivement, cela ne fera certainement pas reculer le gouvernement. Mais cela peut nous faire avancer, nous, dans notre organisation, dans la pratique de la lutte. C’est pourquoi nous devons tout faire pour réussir cette grève, et en faire le bilan par la suite. Nous devrons en préparer d’autres, en mettant la pression pour que nos délégations, sections et régionales convoquent d’autres journées de grèves qui s’inscrivent dans un plan d’action cohérents avec un objectif clair : obtenir des victoires contre les gouvernements fédéral et régionaux.
Lire notre tract
22 septembre 2017
Il n'y a pas de démocratie si le peuple catalan ne peut pas décider
Le 6 septembre dernier, le Parlement de Catalogne a approuvé une loi concernant un « referendum d'autodétermination de Catalogne », à se réaliser le 1er octobre de 2017.
A la fin du Moyen Age, quand l'Etat Espagnol a pris forme, la Principauté de Catalogne est devenu aussi un Etat, qui a connu un développement industriel important depuis le 19e siècle. Proclamée République catalane confédérée à l'Espagne en 1931, elle obtient un statut de large autonomie, qu'elle perd cependant sous le régime de la dictature franquiste. Après la restauration de la monarchie, la Constitution de 1978 lui rétablit une certaine autonomie dont les limites fort étroites sont souvent dénoncées. C'est ce qui fait l'objet du referendum.
Le gouvernement central de l'Espagne juge le referendum illégal, car « contraire à la Constitution de 1978 ». Il décide de l'empêcher par la force, et le 20 septembre, quatorze membres du gouvernement catalan ont été arrêtés. La résistance populaire a immédiatement réuni plusieurs dizaines de milliers dans les rues de Barcelone, contre le diktat de Madrid, y compris parmi ceux qui, le 1er octobre, répondront non à la question « Voulez-vous que la Catalogne soit un Etat indépendant sous forme de république ? »
Nous reproduisons ici une déclaration de Comisiones de base (co.bas - www.cobas.es), un syndicat d'opposition en Espagne, issu d'une scission de Comisiones Obreras en 2006.
17 aoüt 2017
Corriente Roja
Ce jeudi après-midi, la Rambla de Barcelone est devenue le théâtre d'un authentique massacre. L'attentat commis par le lancement d'une camionnette à pleine vitesse contre une foule a laissé, au moment de la publication de cette note, un bilan de 13 morts et des dizaines de blessés. Tout indique que cet acte barbare, lâche et injustifié, a été perpétré par Daesh ou ses partisans.
9 août 2017
Une déclaration de la LIT-QI
La crise politique du Venezuela est une ligne de partage des eaux dans toute la gauche latino-américaine et mondiale. La majorité de la gauche réformiste s'aligne avec le gouvernement de Maduro « contre le coup d'Etat ». Il s'agit d'une manœuvre criminelle pour cacher le fait que le vrai putsch est l'œuvre de Maduro, qui impose une dictature au service de la « bolibourgeoisie ».
3 juillet 2017
CSP-Conlutas
Le 30 juin, les travailleurs brésiliens ont donné encore une fois une grande démonstration de lutte, contre les réformes du gouvernement Temer qui menacent la retraite et le droit du travail. Ce fut une journée qui a pris la forme de grève générale, avec des manifestations dans tous les Etats fédérés, y compris le District fédéral.