Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
10 mai 2020
En octobre 2019, le peuple chilien s'est soulevé contre les mesures d'austérité mises en œuvre par le régime de Sebastián Piñera. Depuis lors, la mobilisation n'a fait que se développer, sous un mot d'ordre crié en masse : Piñera, dégage ! Et une répression sanglante s'est mise en place, avec des milliers de prisonniers politiques, dans des conditions qui maintenant les condamnent à mort par infection de Coronavirus.
Entre tant, les relations entre le gouvernement belge et le Chili sont excellentes. Rien n’a été dit sur la répression. Le business continue. Circulez, il n’y a rien à voir. En effet, cela gâcherait un peu les importants bénéfices faits par la bourgeoisie belge.
Documentaire dans lequel 8 leaders ouvriers, paysans, de luttes sociales et dirigeants révolutionnaires sont interviewés sur leurs lieux de combat. Ces hommes et ces femmes discutent du sens que la Révolution russe a pour eux.
Diego Bossi (travailleur chez Pirelli)
Partito di Alternativa Comunista,
la section italienne de la LIT-QI
Nous, les travailleurs, nous l’avons toujours su : tous ceux qui parlent à tort et à travers de notre travail, qui décident de ce qui est sûr et de ce qui ne l’est pas, et qui déterminent les règles et les méthodes de nos tâches, sont ceux qui n’ont jamais fait notre travail et, surtout, qui ne l’ont jamais compris. Cela aurait-il pu être différent pendant les mois dramatiques du coronavirus ? Face à la tragédie de dizaines de milliers de victimes dans le monde, cette règle, non écrite mais connue de longue date par les travailleurs, pourrait-elle cesser d’être valable ? Absolument pas. Au contraire : pour sceller l’incompétence, la déconnexion de la réalité et le refus total de toutes les évidences les plus élémentaires, les sceaux de la république bourgeoise, les lettres avec entête de sièges importants et les annexes des patrons, de leur gouvernement et des directions syndicales complices ne manquent pas. La condamnation à mort de milliers de femmes et d’hommes est sanctionnée à coups de décrets annoncés dans les médias, de mémorandums d’intention, d’accords et d’ordonnances.
Lire la suite : Italie : Le virus et le travail dans les usines qui ne ferment pas
Ligue Internationale des Travailleurs - LIT-QI
Des centaines de milliers de morts, des dizaines de millions de personnes infectées par le coronavirus. Des centaines de millions de chômeurs à cause de la récession mondiale. Les travailleurs subissent actuellement l'une des plus grandes attaques de l'histoire.
Ce n'est pas par hasard, et cela ne vient pas de la nature. C'est le capitalisme qui tue par le Covid-19. Le capitalisme détruit la nature, amène la faim, la misère et le chômage avec ses crises économiques.
La réalité vécue dans les quartiers pauvres ressemble aux conséquences d'une guerre. La mort hante silencieusement les maisons des travailleurs. La faim se propage rapidement dans les quartiers populaires. Un génocide brutal est en train de s'opérer.
Le 1er mai n'a jamais été un jour de fraternisation entre les travailleurs et la bourgeoisie. Ce fut toujours un jour de lutte, qui fait partie de la mémoire du mouvement syndical mondial pour la mort d'ouvriers lors d'une grève aux États-Unis en 1886. En ce 1er mai, il ne sera pas possible de se rassembler dans la rue, en raison du risque de contagion. Mais notre cri de guerre contre le capital n’en sera pas moindre : nous voulons appeler les travailleurs du monde entier à se révolter contre le capitalisme.
Lire la suite : 1er mai : le capitalisme tue ! Mort au capitalisme !
Le monde est menacé par la pandémie de coronavirus, qui pourrait répéter le drame des millions de morts de la grippe espagnole de 1918, une menace contre l’humanité, qui comprend également une nouvelle récession mondiale qui peut avoir la gravité de la récession de 1929.
Manifestation en Iran après l'attaque étasunienne à Bagdad. AFP
Le Pentagone a confirmé que l'armée étasunienne est responsable, sur ordre du président Donald Trump, d'une attaque de drones sur l'aéroport de Bagdad, qui a tué le général Qasem Soleimani. C'est le commandant de la force d'élite Al Qods, des Gardiens de la révolution iranienne, chargée des opérations de ce pays à l'étranger.
Soleimani est un des hommes forts du noyau du pouvoir du régime des ayatollahs. Il a donné forme aux renseignements et à l'armée iraniens au cours des deux dernières décennies. Certains analystes le considèrent même comme la personne la plus puissante du pays après le Guide suprême, Ali Khamenei. Sa mort serait un coup dur pour Téhéran.
Lire la suite : Nous rejetons l'attaque étasunienne et l'assassinat du général iranien.
L'Union européenne (UE) subit sa pire crise depuis sa fondation. Loin d'être circonstancielle, ce sont ses propres bases qui tremblent.
En pleine vague dépressive commencée en 2007/08, et où l'urgence climatique joue son rôle, l'UE est mise à mal par le conflit entre les Etats-Unis et la Chine, et elle a perdu sa place dans la division mondiale du travail. Cela concerne d'abord l'Allemagne, mais en conséquence l'ensemble de l'économie européenne.
La propagande officielle nous présente l'UE comme le refuge des valeurs européennes : la paix, les droits de l'homme, la démocratie et l'Etat-providence. Cependant, ces dernières années ont clairement montré son vrai visage : une machine de guerre sociale rigoureusement hiérarchisée, avec le capitalisme allemand au poste de commande, en alliance avec le capitalisme français.
La grève de novembre 2018, organisée par les directions syndicales, a bien permis d'arracher quelques minuscules avancées, mais aucun changement important n’est visible sur le terrain. La surcharge de travail et le manque de personnel continuent à peser, et la lutte à la base ne s'arrête pas. Rien que depuis septembre, des arrêts de travail spontanés ont eu lieu dans les principaux centres de tri, à Bruxelles, à Liège et à Charleroi. Grâce à la lutte, les travailleurs ont ainsi obtenu des renforts d’intérimaires pour soulager un peu leur travail : des victoires !
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