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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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Grève Générale en Grèce
« Nous sommes tous des travailleurs grecs »

Une déclaration de plusieurs organisations syndicales d'Europe, à propos de la Grèce.

La révision à la baisse de la qualification internationale de la dette publique grecque en décembre dernier a été le signal pour le déclenchement d'une grande vague spéculative, qui a laissé la Grèce en état de choc et a provoqué la panique au sein de l'Union européenne (UE). Le problème était que la Grèce devait refinancer 53 milliards d’euros de dette en 2010, mais ne pouvait déjà pas le faire et allait entrer en cessation de paiements. Au début de 2009, ce fut l'Irlande qui était sur le point de tomber dans le « default », bien qu'on soit finalement parvenu à l'éviter. Maintenant c'était le tour de la Grèce, mais cette fois, on n'a pas pu contenir la crise et le « sauvetage » est devenu inévitable. Onze ans après l'implantation de l'euro, la Grèce a ainsi ouvert la première grande crise de la zone euro et est devenue la tête de file de la crise profonde qui bouleverse l'UE.

Image Tous à la rue, travailleurs et jeunes ensemble

Avec des occupations, la désobéissance générale et la grève politique pour renverser le gouvernement des assassins

Le torrent de colère pour l'assassinat cruel d'un jeune de 16 ans a débordé. « Alex était un des nôtres » est le cri de milliers de jeunes contre un régime qui coupe leur vie en miettes. Parmi les travailleurs, la fin tragique des politiques de tous les gouvernements se met à nu. L'anxiété augmente pour trouver une issue à cette crise, et la recherche pour trouver le chemin vers l'intervention dans les événements d'une manière massive et militante est manifeste.

Une déclaration de l'Organisation des Communistes Internationalistes de Grèce (OKDE-EP)

Pas de marche arrière
La lutte continue - grève générale pour écraser les projets anti-sécurité sociale du gouvernement

La grève nationale du 12 décembre et les masses de gens qui ont envahit les rues de toutes les villes du pays furent l’expression dynamique de la rage et l’indignation accumulées qui croissent sans cesse parmi les travailleurs, la jeunesse et les pauvres. Cette explosion trouve sa cause non seulement dans les plans anti-travail du gouvernement concernant la sécurité sociale, mais aussi dans le chômage, la dissolution des relations de travail, les bas salaires, la cherté de la vie, les lois qui violent les droits démocratiques et les libertés personnelles. Cette grève magnifique constitue un tournant, avec des caractéristiques quantitatives et qualitatives mises à jour dans le cours des luttes croissantes contre les politiques néo-libérales, concrètement, des luttes qui sont nées avec la grève des dockers et ont continué avec le quatrième Forum Social Européen, la grève des enseignants, le mouvement des étudiants, la diminution de l’influence des partis bourgeois lors des récentes élections parlementaires.

Le 18 avril 2020

ITALIE : Le virus et le travail dans les usines qui ne ferment pas

Diego Bossi (travailleur chez Pirelli)
Partito di Alternativa Comunista,
la section italienne de la LIT-QI


Nous, les travailleurs, nous l’avons toujours su : tous ceux qui parlent à tort et à travers de notre travail, qui décident de ce qui est sûr et de ce qui ne l’est pas, et qui déterminent les règles et les méthodes de nos tâches, sont ceux qui n’ont jamais fait notre travail et, surtout, qui ne l’ont jamais compris. Cela aurait-il pu être différent pendant les mois dramatiques du coronavirus ? Face à la tragédie de dizaines de milliers de victimes dans le monde, cette règle, non écrite mais connue de longue date par les travailleurs, pourrait-elle cesser d’être valable ? Absolument pas. Au contraire : pour sceller l’incompétence, la déconnexion de la réalité et le refus total de toutes les évidences les plus élémentaires, les sceaux de la république bourgeoise, les lettres avec entête de sièges importants et les annexes des patrons, de leur gouvernement et des directions syndicales complices ne manquent pas. La condamnation à mort de milliers de femmes et d’hommes est sanctionnée à coups de décrets annoncés dans les médias, de mémorandums d’intention, d’accords et d’ordonnances.