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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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C’est une véritable guerre sociale que le gouvernement Arizona a lancé contre les travailleurs et les travailleuses, jeunes et vieux, avec et sans emploi, malades et en bonne santé. Tous les aspects du travail sont attaqués, mais certaines catégories sont particulièrement ciblées comme étant à l’origine du « problème », c’est le cas des chômeurs et des chômeuses et des migrant·es. Mais s’ils ont un problème de financement, on attend en vain des mesures qui affecteraient un tant soit peu les patrons et les rentiers. Le gouvernement ne se donne pas la peine de cacher les catégories sociales qu’il défend en prétendant œuvrer pour un soi-disant ‘bien commun’.

La Ligue Communiste des Travailleurs (LCT), parti belge de la Ligue Internationale des Travailleurs/Quatrième Internationale (LIT-QI) dénonce la décision de la déchéance du statut de réfugié signifié à l’encontre de Mohammed Khatib, coordinateur européen de Samidoun, comme une atteinte grave à la liberté d’expression, et la manifestation très claire de complicité de génocide - actes posés en vue de faciliter le génocide. Nous tenons à apporter notre soutien au camarade dans sa procédure d’appel à l’encontre de cette décision injuste, et à lui témoigner notre solidarité - ainsi qu’au mouvement de résistance palestinien dans son ensemble.

L'agression sioniste criminelle sur la bande de Gaza revient comme un boomerang sur les agresseurs en déclenchant une forte crise économique interne qui ne manquera pas de s'accentuer après l'agression sioniste sur le Liban et l'attaque de missiles par l'Iran... Quel peut être l'impact politique de cette crise ?

 

Par : Alejandro Iturbe, 18 octobre  2024

 

Selon le Bureau central israélien des statistiques, le PIB a chuté de 19,4% en glissement annuel au quatrième trimestre 2023 et "les résultats ont été bien pires que prévu"[1]. Cette dynamique négative de l'économie israélienne s'est poursuivie cette année. En juillet 2024, "la Banque d'Israël a abaissé ses prévisions de croissance de l'économie nationale pour 2024 à 1,5 % [ndr. en 2022, elle avait progressé de 6 %]... en raison du "haut niveau" d'incertitude géopolitique et d'une probabilité accrue d'une guerre régionale sur plusieurs fronts"[2].

Pendant 48 jours, des étudiant.e.s de l’ULB ont pris part au mouvement international de solidarité avec le peuple palestinien pour dénoncer le génocide en cours. Durant les mois de mai et de juin de l’année dernière, de nombreux débats, manifestations, évènements ont eu lieu en solidarité avec le peuple palestinien et pour demander la fin de toute collaboration de l’ULB avec l’État sioniste.

Mais la spécificité de cette occupation, c’est que ce mouvement soutenait la résistance légitime du peuple palestinien et sa revendication anticoloniale historique: « from the river to the sea, Palestine will be free (de la rivière à la mer, la Palestine sera libre) ! »  Et c’est précisément pour ce mot d’ordre que le parquet traîne une centaine de personnes en justice, les accusant d'appartenir “à un groupe prônant la ségrégation ou la discrimination raciale”. Et de plus,l’université menace certain·e·s d’entre eux de renvoi.

6 octobre 2024

Le 7 octobre 2023, la résistance palestinienne menée par le Hamas attaque des bases militaires israéliennes et fait des prisonniers en échange de prisonniers politiques palestiniens. Cette attaque a permis de remettre la cause palestinienne à l'ordre du jour mondial, de paralyser les négociations visant à normaliser les relations entre les régimes arabes et l'État d'Israël, et de mettre en crise le gouvernement Netanyahou et l'État d'Israël.

Dimanche 1er septembre, la centrale syndicale sioniste Histadrut, qui représente 800 mille travailleurs, a appelé à une grève générale le 2 septembre.

Fábio Bosco *
5 septembre 2024

La grève générale a paralysé les transports, l'éducation, les hôpitaux, les banques et les services publics. Cependant, la justice a ordonné la fin de la grève, ce qui a été respecté par les dirigeants syndicaux, qui ne sont pas seulement des sionistes, mais aussi des collabos.

La fermeture annoncée d’Audi est une catastrophe sociale. 3000 emplois directs et des milliers de sous-traitants seront sacrifiés. C’est également un gâchis aberrant de faire ainsi une croix sur des ouvriers hautement qualifiés et des installations à la pointe de la technologie.

Déjà en 2023 la direction d’Audi annonçait son intention de fermer. Il s’agit là de la « crise » du secteur automobile européen. Entendez par crise, la difficulté pour les patrons d’Audi de vendre toujours plus des modèles électriques, souvent de plus en plus chers, plus gros et peu écologiques. De plus, la concurrence des voitures chinoises est rude sur le marché de la voiture électrique.

Mais ne nous trompons pas, les patrons d’Audi, eux, ne sont pas en crise. L’entreprise à fait un bénéfice net sur l’année 2022 de 4,8 milliards € , le second record historique pour la marque.

Le débat sur la nature du fascisme est malheureusement d’une grande actualité. Partout en Europe et dans le monde, de nouvelles organisations et de nouveaux groupes fascistes se répandent et s’enracinent de plus en plus. S’appuyant sur la crise économique et la misère des masses, ils promeuvent la xénophobie et la haine raciale, tout en mettant en œuvre la violence de bandes armées.(1). La presse et les médias exploitent ces phénomènes.