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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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Pendant que nous nous demandons comment nous allons payer nos factures, les partis du gouvernement prennent des mesures qui réjouissent les patrons. Et leur fédération, la FEB, à de quoi parler « d’éclaircies » : diminution de la norme des soins de santé, attaques des temps partiels, remise au travail des malades de longue durée, augmentation du budget pour l’industrie militaire, etc.  Tous les partis se disent d'accord sur le fait qu'il s'agit d'améliorer « le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises », alors qu'en même temps ils se plaignent que « le coût salarial menace la compétitivité... ». C'est l'un ou l'autre. Sont-ils du côté des travailleurs ou des patrons ?

Pour l’ensemble de notre classe, la situation s’aggrave de jour en jour et même l’indexation ne permet pas aux salaires de suivre. L'énergie est chère, et le prix du pétrole, principal facteur de cette hausse, n'est plus pris en compte dans le calcul de l'index depuis 2015.

La visite du Roi Philippe en République Démocratique du Congo (RDC), ancienne colonie de la Belgique, a été saluée unanimement par la majorité de la presse belge comme une visite réussie, comme un pas en avant dans une relation harmonieuse entre les 2 pays. Certains épinglaient, à juste titre, que le roi n’avait formulé aucune excuse pour le passé colonial, et avait seulement exprimé des regrets. Mais le véritable objectif de la visite n’était pas là. Il s’agissait, comme pour toutes les visites d’un membre de la famille royale belge dans le monde, de consolider avant tout les rapports diplomatiques et économiques. Lesquels sont, dans ce cas-ci, fortement emprunts de néo-colonialisme.

Joe-Yves Salankang et Matthieu Lallemand

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est une agression envers le peuple ukrainien pour en accaparer les richesses et pour mettre un terme son aspiration démocratique débutée en 2014 sur la place Maïdan. Mais l’armée de Poutine se heurte à une forte résistance des travailleurs en armes, qui ont massivement rejoint la résistance dans une juste guerre de libération nationale.

L’augmentation des prix de l’énergie et de tous les autres produits nous montre que nous sommes toujours en pleine crise économique, aggravée par l’impact de la guerre actuelle en Ukraine. La pandémie de Covid-19, même si elle ne se manifeste plus tellement, grâce au fort taux de vaccination, n’est malheureusement toujours pas finie. Dans ce contexte, ce premier Mai, jour international de lutte des travailleurs, nous devons plus que jamais nous faire entendre pour dénoncer les réels responsables, la bourgeoisie et ses patrons et actionnaires, qui imposent le système capitaliste et l’exploitation toujours plus grande de notre classe.

Déclaration de la Ligue Communiste des Travailleurs sur la guerre en Ukraine, 18 avril 2022

 

Cela fait plus d’un mois que la seconde puissance militaire mondiale, dirigée par Poutine, à envahi l’Ukraine, un pays qui n’a jamais menacé la sécurité de personne. Les images et les informations qui nous parviennent témoignent de la barbarie de ce qui se déroule, mais aussi de la résistance héroïque du peuple ukrainien qui tient tête à cette armée. En Belgique, comme partout dans le monde, une partie de la gauche et nos organisations syndicales adoptent au mieux une position pacifiste, ce qui équivaut à regarder passivement la situation. Plus de 4,5 millions d’Ukrainiens ont déjà fui leur pays et près de 10 millions ont dû quitter leurs foyers. En Russie même, il existe un important mouvement contre cette guerre, mais qui est brutalement réprimé par le régime, condamnant toute opposition à cette guerre à 15 ans de prison.


Jeudi 10 février dernier le monde enseignant wallon manifestait à Bruxelles. Quelques 10 000 travailleurs et représentants, enseignants.es, personnels administratifs et ouvriers en colère, venus de tout le sud du pays, battirent le pavé de la capitale quatre heures durant, sous la pluie. Étaient également présents des délégations d'enseignants venus de Flandre, en solidarité. Au moins autant d'enseignants qui n'avaient pas fait le déplacement s'étaient déclaré en grève, suivant le préavis déposé en front commun par les trois organisations syndicales. Un front commun qui trahit une lassitude et une exaspération qui ne peut plus se contenir dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Malgré la bonne humeur générale dans le cortège, constitué de groupes parfois importants de collègues, dont certains faisaient leur première manif, les témoignages recueillis ne laissent la place à aucun doute : le ras-le-bol est général. Télécharger le Tract 


Il existe un vaste débat parmi les militants du monde entier sur la position à adopter face à la guerre en Ukraine. Dans ce débat, on constate un poids important de la campagne faite par les partis communistes, qui soutiennent pour la plupart l’invasion russe. En plus de ces partis, il existe un certain nombre d’organisations qui ne sont pas staliniennes, mais qui reproduisent les mêmes arguments. Il nous semble qu’il s’agit d’une discussion d’une importance capitale aujourd’hui, qui comporte de nombreux éléments complexes. Pour cette raison, il semble nécessaire de ramener la discussion à ses aspects centraux.


Eduardo Almeida
le 6 mars

L'invasion russe de l'Ukraine est une agression brutale d'une superpuissance militaire contre un pays historiquement opprimé qui n'a jamais menacé la sécurité de la Russie. Ce seul fait suffirait à définir notre position aux côtés du peuple ukrainien contre une telle agression.


Par Diego Russo, militant du PSTU (Section brésilienne de la LIT-QI)
le 5 mars 2022