Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
Le 17 août, la police sud-africaine a brutalement réprimé une manifestation de 3000 travailleurs en grève, de la mine de Marikana (à 100 km de Johannesburg), assassinant 34 ouvriers et en blessant 78 autres. Cet évènement rappelle les pires actes de répression de l'époque de l'apartheid, et on se demande ce qui a changé en Afrique du Sud depuis la fin de ce sinistre régime politique en 1994.
Le modèle chinois est mis a mal par la crise et la montée ouvrièreIl y a un peu plus trente ans, la bureaucratie de ce qu'était alors l'Etat ouvrier chinois commença la mise en œuvre du « capitalisme à caractéristiques chinoises ». Deng Xiaoping y instaura « les quatre modernisations », après une lutte interne acharnée contre l'aile de la bureaucratie connue péjorativement sous le nom de « Ganga des Quatre ». Ce dernier se revendiquait alors comme héritière des idéaux maoïstes et de la continuité de la Révolution Culturelle.
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Dans le cadre des mobilisations récentes en Russie et leur impact mondial, la LIT-QI reproduit, comme Supplément à Courrier International de décembre 2011, la déclaration de sa section dans ce pays, le Parti Ouvrier Internationaliste (POI).
(Et c'est fini, et c'est fini, et c'est fini la paix sociale !)
C'est ce que chantaient des milliers, le 15 octobre, dans les villes d'Espagne.
« Les marchés ont un nom. Ce sont les banquiers, le FMI et les gouvernements qui les soutiennent. Ces derniers ont sauvé la banque, ont donné des millions du Trésor aux banquiers et ont fabriqué la dette de l'Etat. Ce sont eux qui veulent maintenant que nous payons leur dette avec des coupes dans l'éducation et la santé, avec davantage de chômage, avec l'attaque aux pensions, avec la faim et la misère dont beaucoup de peuples sont victimes. La lutte doit continuer, car ce sont les capitalistes qui doivent payer cette crise. »
Du discours à Madrid de Ángel Luis Parras, membre de Cobas et de Corriente Roja
Nous proposons de lire nos divergences avec le groupe Democracia Real Ya (DRY) dans notre journal d'octobre 2010, PI-82.
Gilbert Achcar a récemment publié sur un site marocain un article intitulé « Gaza et la sagesse du roi Salomon » sur la situation dans la bande de Gaza et ses propositions au peuple palestinien. Dans cet article, Achcar, à travers ses formulations ambiguës habituelles, propose que, pour sortir de la situation, le Hamas et ses alliés « doivent retirer leurs dirigeants et leurs combattants [...] quitter la bande de Gaza et remettre le contrôle de ce territoire aux hommes de l'Autorité de Ramallah soutenus par des forces arabes ».[1]
Depuis plus d’un siècle, nous sommes entrés dans une époque de guerres et de révolutions. Le système économique capitaliste dirigé par la recherche de profits à tout prix est appliqué partout sur la planète. Ce système a provoqué la destruction accélérée de l’environnement et réchauffé le climat, la pandémie de COVID-19 avec ses millions de morts, les guerres sanglantes en Ukraine, l’intensification du génocide du peuple palestinien, et l’exploitation brutale de l’ensemble des travailleur·euse·s et des peuples de la planète.
L’offensive brutale de l’impérialisme russe en Ukraine a provoqué une résistance populaire et ouvrière sans précédent. En Palestine, l’intensification du génocide pour tenter d’écraser la résistance palestinienne provoque une vague de soutien sans précédent dans la région et dans le monde entier. La brutalité du système impérialiste provoque tous les jours l’organisation de notre classe pour se défendre et combattre son ennemi. C’est pourquoi nous célébrons en ce premier mai toutes ces luttes, et toute la combativité de notre classe à travers le monde.