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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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1er mai 2016

NON à l'austérité, sous aucun prétexte !

« Nous décidons une baisse historique du coût du travail à concurrence de 4 milliards d'euros. » C'est ce qu'annonçait le gouvernement Michel dans la Déclaration gouvernementale lors de son entrée en fonction en octobre 2014, en précisant que la baisse des cotisations patronales à la sécurité sociale de 33 % à 25 % sera inscrite dans la loi, que le « handicap salarial » sera résorbé, que le saut d'index sera peaufiné, que le marché du travail sera « modernisé », que l'âge de la pension sera augmenté et les conditions durcies, sans parler de la politique d'asile avec comme « principe » l'expulsion « volontaire si possible et forcée au besoin ». Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce gouvernement tient parole !

1er mai 2016

Dans l'Europe ou hors de l'Europe :
une affaire de patrons !

David Cameron, le premier ministre anglais, membre du parti Conservateur, organise pour le 23 juin un référendum sur le maintien, ou non, de la Grande Bretagne dans l’Union européenne. Comment voter ?
   Le parti de Cameron lui-même est divisé sur la question, tout comme le sont d'ailleurs les syndicats et la gauche. Et beaucoup de gens sont indécis.
   Pour l’Internaitonal Socialist League (ISL), la section de la LIT-QI dans ce pays, le choix est entre le Royaume-Uni dans une Europe impérialiste ou un Royaume-Uni impérialiste hors de l'Europe, et les camarades appellent donc les jeunes, les travailleurs et les communautés de la classe ouvrière à rejeter ce choix et à boycotter le référendum.  Voici leur commentaire.

1er mai 2016

Descendons dans la rue !
Dilma, dégage ; Temer, dégage ; dégagez tous !

Luiz Inácio Lula da Silva, un ancien dirigeant métallo, co-fondateur du Parti des Travailleurs (PT), en opposition alors à la bureaucratie syndicale de la CUT, a été élu Président du Brésil en 2002, créant de grandes espérances dans la population. Il n'a toutefois pas manqué de mettre sa popularité au service des intérêts impérialistes dans la région, en particulier ceux de la compagnie pétrolière Petrobras, et il a fini par être impliqué, lui aussi, dans les scandales de corruption dévoilés dans l'enquête « Lava Jato » (lavage au Kärcher). Empêché de briguer un troisième mandat en 2010, il a alors promu sa dauphine, Dilma Rousseff, une ancienne guérilléra sous la dictature des années 1960, qui, réélue en 2014, est elle aussi impliquée maintenant dans les scandales de corruption.
   Pendant des années, le PT pouvait concéder des améliorations importantes aux travailleurs, sur base d'une industrie naissante et de généreuses exportations de matières premières au profit des multinationales. Mais la crise est finalement aussi passée par là et des mesures d'austérité ont été exigées et servilement appliquées, générant ainsi une croissante opposition populaire au gouvernement du PT en coalition avec le Parti du Mouvement Démocratique Brésilien (PMDB), un parti néo-libéral, dont est issu le vice-président Michel Temer. Des mobilisations de millions de travailleurs ont montré, pour un secteur important de la bourgeoisie et de l'impérialisme, que Dilma et ses acolytes n'étaient plus en mesure de « contrôler » de manière efficace la population pour imposer les mesures d'austérité toujours plus strictes. Un processus d'impeachment, de déclaration d'inaptitude pour gouverner, a finalement été mis en route, qui permet d'écarter Dilma au profit de l'entrée en fonction du vice-président Tremer jusqu'aux élections présidentielles de 2018.
   Nous reproduisons ici un article du PSTU, la section brésilienne de la LIT-QI, publié dans Opinião Socialista d’avril 2016.

1er mai 2016

Montée de la lutte contre la réforme du travail

Les coupes dans les libertés démocratiques, avec l’état d’urgence décrété suite aux attentats, ont ouvert la voie au gouvernement de Hollande pour avancer dans ses mesures d'austérité avec un violent projet de réforme du Code du Travail. Au-delà des coupes spécifiques dans les droits économiques et de la dégradation des conditions de travail, il y a l’extension des droits des patrons à licencier les gens et à ignorer les syndicats, la réduction du rôle des institutions de contrôle de l’Etat sur les entreprises, la déréglementation des normes du travail et les possibilités élargies pour les patrons de faire ce que bon leur semble.

Nous ne devons rien accepter : nous devons lutter !

Il est difficile d'accepter, comme l'affirment certains dirigeants syndicaux et de la gauche, que le 1er mai soit un jour de « fête » pour les travailleurs et les travailleuses, surtout quand on voit que notre qualité de vie et nos droits se dégradent tous les jours. Tant dans le domaine de la répression et des politiques sécuritaires que dans celui des politiques socio-économiques, l'offensive du gouvernement et du patronat ne fait que s'intensifier. Il faut de toute urgence préparer plusieurs « journées de lutte » pour pouvoir maintenir nos droits.

30 janvier 2016
Ligue internationale des Travailleurs - Quatrième Internationale

Martelly, dégage !
Hors d'Haïti, les troupes de la MINUSTAH !

La honteuse occupation militaire d'Haïti par les troupes de l'ONU (MINUSTAH) révèle une fois de plus sa nature. Le gouvernement d'extrême droite de Michael Martelly termine son mandat le 7 février, au milieu d'une énorme crise politique. La tentative de fraude lors des élections a provoqué une révolte populaire qui a empêché l'achèvement du second tour le 24 janvier, comme le voulait Martelly. Maintenant, à la fin du mandat et sans un successeur élu, le gouvernement manœuvre pour rester au pouvoir ou imposer un successeur.

21 décembre 2015

Lire le tract            Lire notre brochure sur le thème

7 octobre 2015

Continuons la mobilisation !

Ce 7 octobre 2015, le front commun syndical appelle à une manifestation nationale contre l’austérité, à un an de la présentation du programme du gouvernement Michel Ier. Après un an, nous faisons le constat que les mesures sont de plus en plus dures : saut d’index, exclusions des travailleurs sans emploi du chômage, pension fixée à 67 ans, privatisation progressive de la SNCB,.... Mais ce n’est pas encore assez, le gouvernement et le patronat continuent avec leur politique d’austérité : ils font encore plus de cadeaux aux patrons, ils augmentent la TVA sur l’électricité, le prix du diesel et d’autres produits.
Lire notre tact.

Tous à la mobilisation
le 7 octobre, 11h - Gare du Nord
Retrait de l’ensemble du plan du gouvernement !
Organisons des assemblées sur nos lieux de travail pour organiser la lutte !