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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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A bas les plans du gouvernement et des banquiers !
Une autre issue à la crise est possible !
La rue a parlé !

Voici un commentaire de la Coordination nationale de Corriente Roja
le mercredi, le 18 mai 2011
 

  Le 15 mai dernier, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue dans tout l'Etat espagnol, exprimant le ras-le-bol accumulé depuis le début de la crise : 40 000 à Madrid, 13 000 à Barcelone, 8 000 à Séville, 5000 à Las Palmas, 3 000 à Cordoba, 1 000 à Salamanque...
  Ces manifestations, les plus massives après la grève générale du 29 septembre, sont une bouffée d'air frais, après la vague de contre-réformes et de coupes sociales, le chômage massif, l'attaque aux pensions, la migration et la dépendance économique, le salaire qui est loin de durer jusqu'à la fin du mois. Cela montre qu'il y avait des conditions pour donner une continuité à la grève générale et les manifestations de masse et d'incorporer une proportion importante de jeunes et des classes moyennes à cette lutte.

C’est ce que disent des jeunes de la FGTB[1], mais on n’en parle pas dans les médias. Par contre, quand cinq étudiants « politiquement neutres », qui « n’y comprennent pas grand chose », disent qu’il faut absolument avoir un gouvernement, quel qu’il soit, et organisent pour cela une manifestation, l’appel est relayé tambour battant pendant une semaine sur toutes les chaînes. Cette marche finit par rassembler 30 mille personnes dans les rues de Bruxelles. Alors que chacun y va du «besoin impérieux d’un gouvernement», force est de constater que la Belgique n’est pas, comme certains pourraient le croire, laissée à l’abandon : un gouvernement « en affaires courantes » existe bel et bien et mène le travail à l’ombre.

Un entretien avec Martin Willems, permanent licencié du SETCa-BHV secteur Industrie (26 octobre 2010)

Presse Internationale : Les cinq permanents du secteur Industrie du SETCa-BHV ont été licenciés « pour faute grave ». Vos licenciements ont-ils un caractère politique, et si oui, dans quelle mesure ?

 Martin Willems: Très certainement. Il n’y a aucun doute possible là-dessus. Les faits qui nous sont reprochés sont uniquement des faits d’opinion et de communication de ces opinions au sein de l’organisation. C’est pour nos opinions et pour les avoir fait connaître, que nous avons été licenciés. C’est donc bien politique. Nous n'avons pas été licenciés pour un méfait quelconque, que ce soit malversation financière, violence, injure envers des personnes ou autre. Tous sont d'accord sur cela. Nous avons été licenciés pour nos opinions, et pour les avoir communiquées.
(Version PDF )

L'Union européenne a déclaré la guerre à la classe ouvrière et aux peuples de l'Europe
Voici une Déclaration de la LIT-QI concernant les mobilisations en France en octobre 2010.

Lire la suite

Le 30 septembre 2010, c'est bien une révolte de police qui a eu lieu, pas un coup d'Etat.
   Correa utilise la menace d'un putsch pour continuer à attaquer les travailleurs. Le gouvernement de Correa est aujourd'hui la grande menace pour les travailleurs et le peuple de l'Equateur.
Lire une Déclaration de la LIT-QI

Une situation indescriptible et inacceptable

Début avril 2010, une délégation de Conlutas a visité Haïti pour y apporter sa solidarité. Conlutas a déjà réuni plus de 100 000 US$ d'aide, donnée à Bataye Ouvriye.

Défense du salaire et des allocations sociales – pas touche à l’index.
Non au nivellement par le bas des statuts employés-ouvriers.
Organisons-nous pour mettre la pression sur les syndicats
pour organiser un véritable plan de lutte nationale contre l’AIP.

Voir notre tract

TechspaceUne victoire pour les prépensions

Le 12 mars dernier, les quelques 500 ouvriers de Techspace Aero (une usine de haute technologie de transport aérien, qui emploie 1400 salariés) décident en Assemblée Générale de partir en grève. Ils savent que l'entreprise a fait 18 millions de bénéfice en 2009 – 50% de plus qu'en 2008 – et que les actionnaires ont reçu 9 millions. Etant donné qu'ils avaient collaboré à ce profit par leur travail, les ouvriers réclamaient aussi leur rétribution, comme l'ont eu les cadres et les employés. Soit dit en passant, ces derniers ont témoigné à leur manière leur solidarité avec cette lutte : lorsque les huissiers, accompagnés de la police, essayèrent d'obliger les ouvriers à laisser la voie d'entrée libre, seuls quelques 200 des 900 cadres et employés ont voulu braver le piquet de grève.
   Une autre revendication concernait la prépension, un thème mis d'actualité dans la politique des gouvernements et des patrons européens de « faire travailler les gens plus longtemps ».