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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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9 janvier 2015

Les élections grecques et la possibilité d’un gouvernement Syriza

Après la tentative avortée du Premier ministre Andonis Samaras de désigner son candidat Stavros Dimas à la présidence, en trois votes successifs au Parlement, le gouvernement a été contraint d'anticiper les élections.
   Dans ce contexte, l'enjeu en Grèce dépasse largement les frontières de la péninsule hellénique. La défaite des partis du Mémorandum, la victoire de la gauche grecque et la formation d'un gouvernement qui s’oppose à la Troïka seraient une victoire pour tous les travailleurs européens, leur montrerait à tous qu’il est possible de vaincre la Troïka, et ouvrirait un espace beaucoup plus favorable pour la résistance aux ajustements.
   Cette possibilité existe. Mais il y a deux obstacles majeurs à surmonter avant que cela ne devienne réalité : Syriza doit encore consolider sa majorité aux élections ; et, non moins important, en cas de victoire électorale, dans quelle mesure Syriza serait-elle prête à résister aux pressions de l'impérialisme européen et américain pour arrêter la catastrophe sociale en Grèce ?
   Lire un article de Corriente Roja, la section espagnole de la LIT-QI, sur ce thème.

Pour l'annulation du Mémorandum et la suspension immédiate du paiement de la dette !

La situation politique en Grèce a attiré l'attention du monde pendant des semaines. Le résultat des élections législatives, décisif pour la formation du gouvernement, a tenu en haleine toutes les puissances impérialistes, en particulier les forces conservatrices et réactionnaires de l'Europe du capital.

Contre la troïka et ses plans d'austérité

Pour un front qui prépare un gouvernement de gauche, rejette le mémorandum et mette sur pied un plan de sauvetage des travailleurs et du peuple

Les résultats des élections du 6 mai en Grèce reflètent le rejet massif du peuple grec aux constants « programmes d'ajustement » imposés par la Troïka (UE-BCE-FMI). Les élections ont confirmé la chute du gouvernement de Luca Papademos, l'ancien chef de la BCE que la Troïka avait imposée sans appeler le peuple aux urnes.

Lire une déclaration de la LIT-QI

La crise grecque approfondit la crise de l'Europe du capital

Cela a couté cher à Papandréou de prendre des allures « démocratiques ». Dans une escalade d'évènements, après son intention à la fois fausse et contestée de soumettre le deuxième plan brutal de « sauvetage » de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) à un référendum populaire, la nouvelle réalité est que le chef de gouvernement lié au PASOK social-démocrate a dû s'en aller et que la Grèce a désormais un nouveau Premier ministre.

Avec le peuple grec contre le « plan de sauvetage » !
L'Union européenne est l'Europe du capital et de la crise !

Papandréou, le contremaître de la Troïka (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI), qui en moins de deux ans a soumis le peuple grec à cinq plans successifs d'ajustement, chacun d'eux plus brutal que le précédent, a annoncé le 2 novembre un référendum sur le deuxième « plan de sauvetage » de la Grèce, adopté quelques jours plus tôt lors du sommet européen de fin d'octobre.