logo-IV-LCT.jpg

Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

Newsletter

14 juin 2016

Nous dénonçons l'attaque homophobe d'Orlando

La nouvelle de la plus grande tuerie à main armée de l'histoire des Etats-Unis a impressionné le monde entier. Dimanche dernier à l’aube, Omar Siddique Mateen a pris d'assaut une discothèque LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) à Orlando, en Floride. Il a tué 50 personnes et en blessé 53 autres. Il avait des antécédents de violence et « sympathisait » apparemment avec l'Etat islamique (EI).

Secrétariat International de la LIT-QI

Corriente Roja (État espagnol)

Ligue Communiste des Travailleurs (Belgique)

Octobre 2022

 

Le continent africain évoque dans le monde occidental l'idée d'esclavage des Noirs et de colonisation. Mais si la colonisation est considérée comme une chose du passé,[1] aujourd'hui encore la RASD est une colonie du Maroc. Et les migrants venant d'Afrique, traités par la presse comme une « catastrophe » et qualifiés d'« illégaux », constituent une main-d'œuvre moins chère que les esclaves.[2]

L’état espagnol compte une importante communauté de ces migrants, tant du Maroc que de la RASD, et le travailleur sahraoui voit le Marocain comme son ennemi, tandis que le marocain voit le Sahraoui comme un concurrent gênant.

D'autre part, la bourgeoisie espagnole partage avec Rabat le pillage colonial en Afrique du Nord-Ouest, tout en respectant les « intérêts historiques » de la France dans la région, ainsi que les prétentions d'autres pays européens.

Qui plus est, le 11 décembre 2020, Trump a reconnu le « droit » de Rabat de maintenir une colonie sur le continent africain, en échange de la reconnaissance marocaine de l'État d'Israël.

Nous souhaitons apporter quelques éléments concernant une lutte anticoloniale longue d'un demi-siècle, et toujours d'actualité.

Gilbert Achcar a récemment publié sur un site marocain un article intitulé « Gaza et la sagesse du roi Salomon » sur la situation dans la bande de Gaza et ses propositions au peuple palestinien. Dans cet article, Achcar, à travers ses formulations ambiguës habituelles, propose que, pour sortir de la situation, le Hamas et ses alliés « doivent retirer leurs dirigeants et leurs combattants [...] quitter la bande de Gaza et remettre le contrôle de ce territoire aux hommes de l'Autorité de Ramallah soutenus par des forces arabes ».[1]

L'agression sioniste criminelle sur la bande de Gaza revient comme un boomerang sur les agresseurs en déclenchant une forte crise économique interne qui ne manquera pas de s'accentuer après l'agression sioniste sur le Liban et l'attaque de missiles par l'Iran... Quel peut être l'impact politique de cette crise ?

 

Par : Alejandro Iturbe, 18 octobre  2024

 

Selon le Bureau central israélien des statistiques, le PIB a chuté de 19,4% en glissement annuel au quatrième trimestre 2023 et "les résultats ont été bien pires que prévu"[1]. Cette dynamique négative de l'économie israélienne s'est poursuivie cette année. En juillet 2024, "la Banque d'Israël a abaissé ses prévisions de croissance de l'économie nationale pour 2024 à 1,5 % [ndr. en 2022, elle avait progressé de 6 %]... en raison du "haut niveau" d'incertitude géopolitique et d'une probabilité accrue d'une guerre régionale sur plusieurs fronts"[2].

Pendant 48 jours, des étudiant.e.s de l’ULB ont pris part au mouvement international de solidarité avec le peuple palestinien pour dénoncer le génocide en cours. Durant les mois de mai et de juin de l’année dernière, de nombreux débats, manifestations, évènements ont eu lieu en solidarité avec le peuple palestinien et pour demander la fin de toute collaboration de l’ULB avec l’État sioniste.

Mais la spécificité de cette occupation, c’est que ce mouvement soutenait la résistance légitime du peuple palestinien et sa revendication anticoloniale historique: « from the river to the sea, Palestine will be free (de la rivière à la mer, la Palestine sera libre) ! »  Et c’est précisément pour ce mot d’ordre que le parquet traîne une centaine de personnes en justice, les accusant d'appartenir “à un groupe prônant la ségrégation ou la discrimination raciale”. Et de plus,l’université menace certain·e·s d’entre eux de renvoi.