Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
Il est nécessaire de réagir en se montrant à la hauteur de l’invasion du Congrès national, de la Cour suprême (STF) et du Palais du Planalto1 par des bolsonaristes de l’extrême droite, survenue ce dimanche.
08/01/2023
direction nationale du PSTU, section de la LIT-QI au Brésil
Lire la suite : Affronter le terrorisme des putschistes par la mobilisation et l’autodéfense
Mobiliser les travailleurs pour affronter les putschistes de l'extrême droite.
Tout le monde dans la rue ce lundi (09/01) lors des manifestations partout dans le pays.
Nous répudions la collusion du gouvernement du District fédéral et des forces de police avec les actions putschistes.
Lire la suite : CSP-Conlutas : Mobilisation contre les putschistes d'extrême droite.
Selon les communiqués syndicaux au lendemain de la grève, il s’agirait d’une victoire: la grève, « largement suivie », aurait été un « succès ». Mais au final, à part de petites mesures, nous n’avons rien gagné qui change réellement notre quotidien. Si c’était le cas, cela devrait avoir fait changer l’orientation du gouvernement. S’il n’y a pas eu d’impact significatif, c’est parce que, comme le dit la presse, le pays était « au ralenti », pas à l’arrêt. Les transports publics fonctionnaient grâce au service minimum et de nombreuses entreprises tournaient au ralenti, mais profitaient de la peur des travailleurs de perdre leur emploi pour assurer la production.
Lire la suite : Tirons les leçons de la grève générale du 09/11 pour organiser la lutte
Corriente Roja (État espagnol)
Ligue Communiste des Travailleurs (Belgique)
Octobre 2022
Le continent africain évoque dans le monde occidental l'idée d'esclavage des Noirs et de colonisation. Mais si la colonisation est considérée comme une chose du passé,[1] aujourd'hui encore la RASD est une colonie du Maroc. Et les migrants venant d'Afrique, traités par la presse comme une « catastrophe » et qualifiés d'« illégaux », constituent une main-d'œuvre moins chère que les esclaves.[2]
L’état espagnol compte une importante communauté de ces migrants, tant du Maroc que de la RASD, et le travailleur sahraoui voit le Marocain comme son ennemi, tandis que le marocain voit le Sahraoui comme un concurrent gênant.
D'autre part, la bourgeoisie espagnole partage avec Rabat le pillage colonial en Afrique du Nord-Ouest, tout en respectant les « intérêts historiques » de la France dans la région, ainsi que les prétentions d'autres pays européens.
Qui plus est, le 11 décembre 2020, Trump a reconnu le « droit » de Rabat de maintenir une colonie sur le continent africain, en échange de la reconnaissance marocaine de l'État d'Israël.
Nous souhaitons apporter quelques éléments concernant une lutte anticoloniale longue d'un demi-siècle, et toujours d'actualité.
Alfredo Jiménez
Corriente Roja - section de la LIT-QI dans l'Etat espagnol
5 octobre 2022
Notre camarade Alfredo, dirigeant du syndicat Co.Bas-Madrid et militant de Corriente Roja, a participé au 2e convoi de l'Aide Ouvrière Internationale à la Résistance ukrainienne, qui s'est rendu récemment dans la région ukrainienne de Kryvyi Rih pour apporter un soutien moral et politique à la résistance des travailleurs contre l'invasion militaire de Poutine. Nous publions aujourd'hui quelques premières considérations sur cette expérience, sous forme de chronique.
NEDERLANDSE VERSIE HIERONDER
A l’appel d’un syndicat de mineurs d’une grande ville du centre du pays, Kryvyï Rih, grand centre sidérurgique (Arcelor Mittal) et minier, proche de Zaporijjia, deux fois depuis le début de l’invasion, un convoi organisé par le Réseau Syndical International de Solidarité et de Lutte (avec la présence des syndicats Solidaires (France), Emancipation (France), CSP-Conlutas (Brésil), ADL Cobas (Italie), Co.Bas Madrid (Espagne), et des membres britaniques du réseau) s’est rendu sur place avec des fonds et du matériel.
Depuis le début de la guerre la LCT a condamné l’invasion russe et soutenu la résistance ukrainienne. Aujourd’hui nous vous proposons de rencontrer un syndicaliste de Solidaires également militant de 0D, association que nous avions soutenue pour un premier convoi. Il pourra nous parler de la situation sur place, du déroulement d’un tel projet, des besoins de la population sur place, de l’importance de tisser des liens directs de solidarité par delà les frontières.
Terwijl wij ons afvragen hoe we onze rekeningen gaan betalen, nemen de regeringspartijen maatregelen die de bazen leuk vinden. En hun federatie, de VBO, heeft de mond vol inzake "goed nieuws": verlaging van de norm voor zondheidszorg, aanval op deeltijdwerk, langdurige zieken weer aan het werk zetten, verhoging van het budget voor de militaire industrie, enz. Alle partijen zijn het erover eens dat het erom gaat "de koopkracht van de huishoudens en het concurrentievermogen van bedrijven" te verbeteren, terwijl ze tegelijkertijd klagen dat "de loonkosten het concurrentievermogen bedreigen...". Het is het één of het ander. Staan ze aan de kant van de arbeiders of van de bazen?
Voor gans onze klasse wordt de situatie met de dag slechter, en zelfs door de indexering kunnen de lonen niet worden bijgehouden. Energie is duur, en de olieprijs, de belangrijkste factor in deze stijging, wordt sinds 2015 niet meer opgenomen in de berekening van de index.
Lire la suite : Voor een echte algemene staking, gecontroleerd door de arbeiders aan de basis!
Pendant que nous nous demandons comment nous allons payer nos factures, les partis du gouvernement prennent des mesures qui réjouissent les patrons. Et leur fédération, la FEB, à de quoi parler « d’éclaircies » : diminution de la norme des soins de santé, attaques des temps partiels, remise au travail des malades de longue durée, augmentation du budget pour l’industrie militaire, etc. Tous les partis se disent d'accord sur le fait qu'il s'agit d'améliorer « le pouvoir d'achat des ménages et la compétitivité des entreprises », alors qu'en même temps ils se plaignent que « le coût salarial menace la compétitivité... ». C'est l'un ou l'autre. Sont-ils du côté des travailleurs ou des patrons ?
Pour l’ensemble de notre classe, la situation s’aggrave de jour en jour et même l’indexation ne permet pas aux salaires de suivre. L'énergie est chère, et le prix du pétrole, principal facteur de cette hausse, n'est plus pris en compte dans le calcul de l'index depuis 2015.
Lire la suite : Pour une réelle grève générale, contrôlée par les travailleurs à la base !