Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
10 mai 2020
En octobre 2019, le peuple chilien s'est soulevé contre les mesures d'austérité mises en œuvre par le régime de Sebastián Piñera. Depuis lors, la mobilisation n'a fait que se développer, sous un mot d'ordre crié en masse : Piñera, dégage ! Et une répression sanglante s'est mise en place, avec des milliers de prisonniers politiques, dans des conditions qui maintenant les condamnent à mort par infection de Coronavirus.
Entre tant, les relations entre le gouvernement belge et le Chili sont excellentes. Rien n’a été dit sur la répression. Le business continue. Circulez, il n’y a rien à voir. En effet, cela gâcherait un peu les importants bénéfices faits par la bourgeoisie belge.
Cela fait plus d'un mois que nous sommes dans la rue avec ce beau réveil chilien : le mouvement populaire, les jeunes et les travailleurs, nous ont donné un bel exemple de la façon de combattre. Nous avons contaminé nos frères d'autres pays avec l'esprit de combat : en Colombie, les banderoles de protestation disent que maintenant, le Chili est un exemple à suivre.
Lire la suite : Chili : Pourquoi Piñera ne tombe-t-il pas après plus d'un mois de révolution?
6 mai 2014
Une déclaration de la LIT
La révolution dans le monde arabe continue à être au centre de la situation politique mondiale. L’Egypte, un des pays qui a ébranlé le monde, avec la chute de Moubarak en 2011, continue à être le théâtre d'un processus révolutionnaire, avec des avancées et des reculs.
15 août 2013
Le peuple égyptien est protagoniste d'une puissante révolution depuis 2011. Dans un premier temps, la force du mouvement populaire a renversé le dictateur Moubarak. Cela n'a pas détruit le régime militaire, mais cela signifia une grande victoire pour le peuple et un coup dur pour le sommet de l'Armée, car c’est le gouvernement de ce dernier qui est tombé. C'était toutefois aussi un coup dur pour les Frères musulmans, qui, au moment même de l'explosion des mobilisations de masses, avaient un accord avec Moubarak lui-même pour la succession au pouvoir de son fils, Gamal, afin de maintenir la continuité du régime, dans lequel les Frères musulmans seraient une « opposition tolérée ».
23 juillet 2013