logo-IV-LCT.jpg

Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

Newsletter

Après la marche des mineurs, il faut une nouvelle grève générale, maintenant !

La journée du 11 juillet a été marquée à Madrid par deux faits qui ont laissé leur empreinte sur la situation politique et nous placent dans une nouvelle conjoncture.

Partout en Europe, imposons l’annulation des dettes illégitimes, la nationalisation du secteur bancaire, l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, la création d’emplois de qualité pour tous dans des activités bénéfiques à l’ensemble des populations et qui respectent les équilibres écologiques de la planète !

Non au « sauvetage » européen, non a l’intervention de l’Union européenne !
Suspension immédiate du paiement de la dette publique aux banquiers !Expropriation des banques !

 

A bas les plans du gouvernement et des banquiers !
Une autre issue à la crise est possible !
La rue a parlé !

Voici un commentaire de la Coordination nationale de Corriente Roja
le mercredi, le 18 mai 2011
 

  Le 15 mai dernier, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue dans tout l'Etat espagnol, exprimant le ras-le-bol accumulé depuis le début de la crise : 40 000 à Madrid, 13 000 à Barcelone, 8 000 à Séville, 5000 à Las Palmas, 3 000 à Cordoba, 1 000 à Salamanque...
  Ces manifestations, les plus massives après la grève générale du 29 septembre, sont une bouffée d'air frais, après la vague de contre-réformes et de coupes sociales, le chômage massif, l'attaque aux pensions, la migration et la dépendance économique, le salaire qui est loin de durer jusqu'à la fin du mois. Cela montre qu'il y avait des conditions pour donner une continuité à la grève générale et les manifestations de masse et d'incorporer une proportion importante de jeunes et des classes moyennes à cette lutte.

Se va acabar, se va acabar, se va acabar la paz social !

(Et c'est fini, et c'est fini, et c'est fini la paix sociale !)
C'est ce que chantaient des milliers, le 15 octobre, dans les villes d'Espagne.
« Les marchés ont un nom. Ce sont les banquiers, le FMI et les gouvernements qui les soutiennent. Ces derniers ont sauvé la banque, ont donné des millions du Trésor aux banquiers et ont fabriqué la dette de l'Etat. Ce sont eux qui veulent maintenant que nous payons leur dette avec des coupes dans l'éducation et la santé, avec davantage de chômage, avec l'attaque aux pensions, avec la faim et la misère dont beaucoup de peuples sont victimes. La lutte doit continuer, car ce sont les capitalistes qui doivent payer cette crise. »
Du discours à Madrid de Ángel Luis Parras, membre de Cobas et de Corriente Roja

Nous proposons de lire nos divergences avec le groupe Democracia Real Ya (DRY) dans notre journal d'octobre 2010, PI-82.