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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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Dans le cadre des mobilisations récentes en Russie et leur impact mondial, la LIT-QI reproduit, comme Supplément à Courrier International de décembre 2011, la déclaration de sa section dans ce pays, le Parti Ouvrier Internationaliste (POI).

Un programme ouvrier pour le pays : Pour un Bélarus indépendant !

Au Bélarus actuellement, on parle beaucoup des perspectives pour les relations avec la Fédération de Russie. Pour Loukachenko, tout est clair : il s'est jeté dans les bras de son « grand frère » dans le club des dictateurs. Mais l'opposition s'incline de plus en plus devant Poutine, espérant sa faveur et insistant sur la nécessité de préserver les « relations ». Et en même temps, cette opposition ne cesse de frapper aux portes de l'Union européenne, comme le faisait Loukachenko lui-même jusqu'à récemment. À cet égard, il y a lieu de se pencher sur ce que toutes ces « relations » apportent au Bélarus aujourd'hui.

Pas de « dialogue » avec le dictateur, falsificateur et répresseur ! Le Comité ouvrier unifié de grève doit prendre l'initiative de diriger l'ensemble de la lutte.

Parti ouvrier internationaliste (POI), la section russe de la LIT-QI
En direct de Minsk, Bélarus
28 août 2020


Zhiv'e Bélarus ! (Vive Bélarus)
Tout soutien au soulèvement du peuple biélorusse !
Loukachenko, dégage !

Nous écrivons cet article à la chaleur des premiers événements au Bélarus à l'occasion des « élections présidentielles ».1 Sans prétendre à une analyse détaillée de ce qui se passe actuellement dans le pays voisin, nous voulons donner quelques premières impressions et une esquisse de politique pour une situation qui est actuellement imprévisible.

22 septembre 2017

Mobilisation a Madrid, le 21  septembre : « La Catalogne a le droit de décider ! » La Catalogne a le droit de décider

Il n'y a pas de démocratie si le peuple catalan ne peut pas décider

Le 6 septembre dernier, le Parlement de Catalogne a approuvé une loi concernant un « referendum d'autodétermination de Catalogne », à se réaliser le 1er octobre de 2017.
   A la fin du Moyen Age, quand l'Etat Espagnol a pris forme, la Principauté de Catalogne est devenu aussi un Etat, qui a connu un développement industriel important depuis le 19e siècle. Proclamée République catalane confédérée à l'Espagne en 1931, elle obtient un statut de large autonomie, qu'elle perd cependant sous le régime de la dictature franquiste. Après la restauration de la monarchie, la Constitution de 1978 lui rétablit une certaine autonomie dont les limites fort étroites sont souvent dénoncées. C'est ce qui fait l'objet du referendum.
   Le gouvernement central de l'Espagne juge le referendum illégal, car « contraire à la Constitution de 1978 ». Il décide de l'empêcher par la force, et le 20 septembre, quatorze membres du gouvernement catalan ont été arrêtés. La résistance populaire a immédiatement réuni plusieurs dizaines de milliers dans les rues de Barcelone, contre le diktat de Madrid, y compris parmi ceux qui, le 1er octobre, répondront non à la question « Voulez-vous que la Catalogne soit un Etat indépendant sous forme de république ? »
   Nous reproduisons ici une déclaration de Comisiones de base (co.bas - www.cobas.es), un syndicat d'opposition en Espagne, issu d'une scission de Comisiones Obreras en 2006.