Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
13 février 2019
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3 juillet 2018
Depuis décembre 2015, un gouvernement de droite, sous la présidence de Mauricio Macri, a succédé en Argentine aux 12 ans de règne de Nestor Kirchner, puis de sa femme, Cristina Kirchner. Des mesures du gouvernement Macri, qui visent à avancer davantage dans les plans d'austérité des Kirchner ont suscité une vague de mobilisations des travailleurs, en particulier contre les plans de réforme du système des pensions et de réforme de la loi du travail. Ces luttes se sont intensifiées en 2017, avec une première grève générale en avril.
Le 18 décembre 2017, la nouvelle loi des pensions devait être votée au Congrès .Une autre grève générale a alors eu lieu, et plus de 300 000 personnes, des cortèges de beaucoup d'usines, de syndicats, de partis, sont descendus dans la rue à Buenos Aires pour protester contre cette nouvelle loi. Le gouvernement Macri a répondu avec une répression acharnée. Plusieurs manifestants ont dû être hospitalisés, et il y a actuellement plus de 500 détenus, et plus de 60 déférés aux juges.
1 mai 2018
Le premier mai ne peut pas être pour nous un jour de fête, comme c'est présenté dans les médias par la bureaucratie syndicale et la classe dominante, en vidant ainsi la journée de son contenu subversif. Pour nous, travailleuses et travailleurs, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, il n’y a aucune raison de fêter notre exploitation dans des conditions chaque jour plus difficiles. Cette journée, c’est l’occasion de sortir dans la rue pour défendre nos droits, de meilleures conditions de vie, une société plus juste, sans guerres et sans misère.
10 octobre 2017
Nous partageons l’opinion de nombreux travailleurs : « une grève d’un jour, ça ne sert à rien ! ». Effectivement, cela ne fera certainement pas reculer le gouvernement. Mais cela peut nous faire avancer, nous, dans notre organisation, dans la pratique de la lutte. C’est pourquoi nous devons tout faire pour réussir cette grève, et en faire le bilan par la suite. Nous devrons en préparer d’autres, en mettant la pression pour que nos délégations, sections et régionales convoquent d’autres journées de grèves qui s’inscrivent dans un plan d’action cohérents avec un objectif clair : obtenir des victoires contre les gouvernements fédéral et régionaux.
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11 juin 2017
Le 12 mai dernier, le Conseil des ministres a approuvé l'avant-projet de Loi sur le service minimum pour le chemin de fer en cas de grève. Le ministre de la Mobilité, François Bellot, argumente que peu de cheminots suivent les grèves déclarées par les syndicats et qu'il faut respecter le « droit de travailler » de ceux qui le veulent. Pour nous, l’intention inavouée est double. Le but du gouvernement est premièrement de limiter l’impact des grèves sur l'économie en visant la continuité du transport de marchandises et de main-d’œuvre, et d'autre part de casser la force de l’action collective des cheminots afin de faire passer d’autres réformes anti-sociales à l'avenir.